« Une humiliation », Nicolas Sarkozy abasourdi après sa condamnation

– par Nolwenn A. Dalpiva
« Une humiliation », Nicolas Sarkozy abasourdi après sa condamnation

La décision est tombée le jeudi 25 septembre et continue de sidérer l’ancien chef de l’État. Condamné à cinq ans de prison dont un an ferme dans l’affaire du financement libyen, Nicolas Sarkozy a cfait sa stupéfaction au Journal du Dimanche.



« Je m’attendais à tout, mais pas à cela », a-t-il déclaré, toujours abasourdi par le verdict. L’ancien chef d’État est encore sous le choc.

À lire : Patrick Cohen « sans voix » sur le geste de colère Carla Bruni

Si le mari de Carla Bruni affirme rester « serein », il qualifie la décision rendue d’« injuste » et de « violente », dénonçant même une « volonté d’humiliation » ainsi qu’une « violation de l’État de droit ».

À lire : Nicolas Sarkozy jugé, Carla Bruni ne lâche rien

Pour l’ex Président, le jugement est une aberration. Il s’insurge du fait que les juges aient reconnu qu’aucun argent libyen n’avait alimenté sa campagne de 2007, mais l’aient malgré tout condamné pour une supposée « association de malfaiteurs » : « C’est incohérent et contraire au simple bon sens », a-t-il affirmé.

Le lendemain du jugement, Nicolas Sarkozy a malgré tout repris son footing matinal. Il raconte avoir été interpellé des dizaines de fois dans la rue par des passants et des automobilistes qui l’auraient soutenu : « c’est insensé ! », « on a honte de ce qui se passe ! », lui auraient-ils lancé.

S’il affirme encaisser personnellement l’épreuve, sa peine est dirigée vers ses proches : « La seule chose qui peut m’affecter, c’est la souffrance que ma famille ressent », confie-t-il.

Pour l’heure, ses enfants, Giulia et Louis, lui ont publiquement témoigné un soutien indéfectible.