Nicolas Sarkozy : « Honteux » ! Les proches en colère après une tentative d’humiliation en prison
Depuis que Nicolas Sarkozy a été « écroué à la prison de la Santé le 21 octobre dernier » après sa condamnation dans l’affaire du financement libyen, l’ambiance est électrique. Une semaine plus tard, une visite inattendue de députés dans le centre pénitentiaire parisien a « sérieusement échaudé les proches de l’ex-président ».
Selon les révélations du Journal du Dimanche, les députés La France insoumise Danièle Obono et Ugo Bernalicis se sont présentés à la prison ce lundi 27 octobre.
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Bien qu’ils aient fait valoir leur « droit parlementaire de visite de centres pénitentiaires », le JDD affirme, citant plusieurs sources informée, que leur véritable intention était de « rencontrer Nicolas Sarkozy, incarcéré depuis le 21 octobre dernier », ainsi que ses « deux officiers de sécurité ».
Les élus « cherchaient à démontrer que l’ancien chef de l’État bénéficiait d’un traitement de faveur », indique le média. Face à cette situation tendue, l’administration pénitentiaire a « opposé un refus aux deux élus, afin d’éviter tout incident ». Une décision jugée « prudente » par les proches de l’ex-président, qui estiment que la situation aurait « pu dégénérer ».
Les réactions politiques sont très vives. Sur Europe 1 le 27 octobre, Hervé Marseille, sénateur centriste, a dénoncé ce que le JDD a qualifié de « tourisme carcéral » orchestré par LFI : « C’est honteux ! Les parlementaires ont le droit de visiter les prisons, certes, mais ici on voit bien le but : du voyeurisme, de la provocation envers Nicolas Sarkozy ».
Le chroniqueur Éric Naulleau, sur CNews ce mercredi 29 octobre, s’est montré encore « plus virulent » : « Quel tas d’ordures il faut avoir dans la tête pour se livrer à de telles provocations, pour essayer d’humilier un homme en prison ».
Dans l’entourage du couple Sarkozy, la « tension est tout aussi palpable ». Les proches s’inquiètent des photos ou vidéos volées. Selon plusieurs sources citées par le JDD, cette tentative de visite aurait contraint « la famille de l’ancien chef de l’État, ainsi que son avocat, à décaler leurs parloirs ».