Prison, menaces, télévision : Nicolas Sarkozy raconte ce qu’il a vraiment vécu
Alors qu’il était l’invité de Guillaume Pley pour promouvoir le livre le plus personnel » de sa carrière littéraire, Nicolas Sarkozy a profité de l’occasion pour « rétablir sa vérité » sur son séjour en prison et les nombreuses rumeurs qui ont circulé.
L’ancien chef de l’État a d’abord détaillé ses conditions de détention, confirmant notamment la présence d’une télévision dans sa cellule. Il a même avoué avoir regardé un match, tout en précisant, avec humour, « disons avec moins de plaisir que quand je regarde chez moi ».
L’échange est devenu plus grave lorsque Guillaume Pley a abordé les vidéos relayées sur les réseaux sociaux, montrant des personnes crier et le menacer depuis l’extérieur.
Nicolas Sarkozy a confirmé avoir entendu « le bruit, les cris, les menaces » dès la première nuit, n’ayant pas l’expérience pour savoir comment gérer la situation. Il a également précisé que sa fenêtre, protégée par « des grillages très solides, très serrés, des barreaux et une plaque en plastique », l’empêchait de savoir « quel temps il faisait puisque je ne pouvais pas voir dehors ».
Son alimentation en prison est aussi évoqué. Confronté à la rumeur persistante selon laquelle il n’aurait « mangé uniquement des yaourts », le mari de Carla Bruni a apporté quelques clarifications.
« vous savez, la caractéristique de beaucoup de journalistes, c’est que ceux qui savaient n’ont rien dit, et ceux qui ne savaient rien ont beaucoup parlé », glisse-t-il.
Nicolas Sarkozy a expliqué ne pas avoir consommé « ce qui était préparé » par les détenus, mais avoir eu la possibilité de « cantiner, c’est-à-dire commander des choses ».
Il a toutefois tenu à relativiser l’importance du repas : « J’ai vite compris que je n’étais pas là dans un séjour gastronomique », ajoutant que « le problème n’était pas celui-là ».
Bien qu’un médecin de l’établissement se soit inquiété de son poids, Nicolas Sarkozy a conclu fermement : « Mais vraiment, la question de la nourriture n’était pas le sujet essentiel ».