Nicolas Sarkozy, son quotidien en prison
Suite à sa condamnation à cinq ans de prison, dont trois fermes, pour association de malfaiteurs, Nicolas Sarkozy doit se préparer à un séjour en maison d’arrêt. Et des précisions sur les conditions de sa détention ont été précisées.
Malgré l’appel, celui dont l’épouse Carla Bruni a récemment surpris avec un geste brusque, n’échappera pas à l’incarcération, le tribunal correctionnel ayant prononcé un mandat de dépôt différé, mais avec exécution provisoire.
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Il devrait passer 18 mois derrière les barreaux avant d’espérer une éventuelle libération.
A sa sortie de l’audience, Nicolas Sarkozy, qui a pris du bon temps il y a peu en famille aux Seychelles, affichait sa détermination.
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« S’ils veulent absolument que je dorme en prison, je dormirai en prison, mais la tête haute », avait-il déclaré face aux journalistes.
Le Parquet national financier l’a d’ores et déjà convoqué le 13 octobre pour déterminer les modalités de sa détention. Selon les informations de 20 Minutes, son quotidien derrière les barreaux se dessine déjà.
L’établissement le plus probable pour accueillir l’ancien Chef de l’État est la prison de la Santé, située dans le 14ᵉ arrondissement de Paris. Cet établissement est souvent choisi pour les personnalités très exposées, car il abrite un quartier réservé aux détenus dits "vulnérables". « Généralement, les VIP vont à la Santé », glisse une source.
L’objectif de ce placement est de garantir l’isolement du détenu afin d’« éviter tout risque d’agressions » et de « ne pas mettre leur vie en danger » face aux autres prisonniers.
Toutefois, Christy Nicolas, secrétaire général du Syndicat pénitentiaire des surveillants, tient à tempérer les rumeurs de traitement de faveur.
« Ce n’est pas un quartier VIP, ça, c’est du pur fantasme », a-t-il indiqué.
Si ce secteur a déjà accueilli d’autres personnalités comme Claude Guéant, Patrick Balkany ou Jean-Luc Lahaye, les conditions de détention ne prévoient aucun privilège, mais simplement une cellule individuelle avec douche. L’ancien président pourrait cependant bénéficier d’un aménagement de peine à terme.
