Albert de Monaco : son refus de légaliser l’avortement à Monaco déclenche la colère
C’est une prise de position forte et controversée du Prince Albert II qui met le Rocher « dans la tourmente ». Il y a quelques jours, le souverain de 67 ans a fait savoir qu’il s’opposait à une proposition de loi votée en mai par le Conseil national qui visait à autoriser l’interruption volontaire de grossesse (IVG) jusqu’à douze semaines et à élargir le cadre légal.
Comme le rapporte le magazine Public, six mois après le vote du texte par 19 voix contre 2, le prince a tranché.
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Dans un entretien accordé à Monaco-Matin le 18 novembre, à la veille de la fête nationale, Albert de Monaco a expliqué son refus en invoquant le respect de « la place qu’occupe la religion catholique » dans la Principauté.
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Le souverain a concédé : « Je comprends la sensibilité de ce sujet, l’émotion qu’il peut soulever et le souvenir douloureux qu’il peut évoquer pour certaines personnes ».
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Il a cependant justifié son choix en estimant que « le cadre actuel respecte ce que nous sommes au regard de la place qu’occupe la religion catholique dans notre pays, tout en garantissant un accompagnement sûr et plus humain ».
Pour rappel, si l’avortement est dépénalisé à Monaco depuis 2019, il demeure illégal, n’étant autorisé que dans des cas très spécifiques.
Ces déclarations n’ont pas manqué de provoquer la colère des féministes et des opposants sur les réseaux sociaux. Les « commentaires sans concession » et les « remarques sarcastiques » se sont déchaînés.
Certains internautes ont ironisé sur la situation géographique de la Principauté : « 100 mètres à faire et t’es en France », soulignant au passage « que ce territoire à peine plus grand qu’un timbre-poste côtoie un pays où l’IVG est possible ». Un autre s’est insurgé : « Albert II fait donc son dictateur en s’opposant à l’expression populaire. Ridicule car les IVG se feront en France. »
Le prince, père de Jazmin Grace, Alexandre, Jacques et Gabriella, a même été pris à partie sur sa vie privée : « Il respecte le catholicisme alors qu’il a eu deux enfants hors mariage ? »
Malgré tout, des voix s’élèvent pour le remercier, notamment de la part de fervents catholiques : « Merci Votre Altesse Royale monsieur le prince Albert II pour cette décision courageuse ». Cette polémique tombe alors que les jumeaux princiers, Jacques et Gabriella, célèbrent leurs 11 ans ce 10 décembre.