Prince William défie Charles III, ce qu’il prépare à l’abri des regards
Le prince William se préparerait à un changement constitutionnel majeur lorsqu’il montera sur le trône. Selon des sources proches, citées par RadarOnline.com. Et cela serait perçu comme une rupture brutale avec la tradition incarnée par le roi Charles. Ce dernier risque de ne pas apprécier.
Âgé de 43 ans, le prince de Galles est « déterminé » à adopter une approche bien plus politique de la monarchie, promettant en privé de « défier » les conseils du gouvernement et de s’exprimer sur les questions mondiales. Une rupture nette avec la tradition royale.
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Ayant passé des années à peaufiner son rôle public dans l’ombre de son père, le prince William estimerait que les futurs monarques ne peuvent pas rester totalement silencieux sur les questions de conscience.
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« William estime que la monarchie doit évoluer avec son temps. Il ne souhaite pas être une figure distante se contentant de couper des rubans et de signer des papiers », a confié une source.
Son récent appel à la fin des combats à Gaza – où il exprimait « une profonde inquiétude quant au terrible coût humain du conflit au Moyen-Orient » et appelait à une augmentation de l’aide humanitaire – a été perçu par un haut conseiller comme « un aperçu du roi qu’il entend être – mesuré, mais pas muet ».
La source ajoute que le prince est « convaincu qu’il y a des moments où le silence devient complice – et qu’un roi moderne doit avoir le courage moral de parler quand cela compte vraiment ».
Il est « déterminé à s’engager davantage politiquement que ses prédécesseurs, mais toujours dans un esprit de service plutôt que de partisanerie ».
Si les commentaires de William sur Gaza ont suscité des éloges pour son « acte audacieux de compassion », ils ont aussi provoqué un certain malaise à Westminster, certains l’accusant d’avoir outrepassé les limites constitutionnelles.
Un ancien haut fonctionnaire du gouvernement a insisté sur le caractère délibéré de l’acte : « William savait pertinemment ce qu’il faisait. Cette déclaration n’était pas une erreur, elle était délibérée. Il voulait montrer que la Couronne peut s’exprimer sans pour autant se laisser influencer par des considérations politiques. ». Il voit cela comme « le début de ce qu’il considère comme une nouvelle forme de royauté, une royauté qui ne se contente pas d’observer la souffrance, mais qui la reconnaît ».
Sa propension à défier les conventions n’est pas nouvelle. Déjà duc de Cambridge, son engagement actif dans des causes comme le sans-abrisme et la politique environnementale brouillait la frontière entre plaidoyer et politique.
« Lorsqu’il a lancé son projet Homewards, il est arrivé aux réunions avec des plans détaillés et des questions difficiles », a confié un conseiller principal, concluant qu’« Il ne veut pas seulement soutenir des initiatives, il veut influencer les résultats. »
