Franz-Olivier Giesbert explose face à Yann Barthès !
Invité par Yann Barthès ce 23 octobre pour présenter son livre Histoire intime de la Ve République, l’éditorialiste Franz-Olivier Giesbert est « sorti de ses gonds » et a déclenché un « débat houleux » avec l’animateur de Quotidien.
Le sujet qui a mis le feu aux poudres est l’incarcération de Nicolas Sarkozy à la prison de la Santé – une actualité marquée, la veille, par la révélation par le ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez d’un « dispositif de sécurité inédit » pour l’ancien président.
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Dès l’évocation de l’affaire libyenne, Franz-Olivier Giesbert n’a pas mâché ses mots pour dénoncer la sévérité de la décision de justice.
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« C’est honteux, c’est un scandale. Ce n’est pas un jugement en droit, les juges ont voulu se le payer », s’est-il indigné, tout en précisant qu’il n’était « pas réputé pour être sarkozyste ».
Face à cette « tirade », Yann Barthès a tenté de « nuancer ». « Est-ce que ce n’est pas risqué de contester une décision de justice ? », a-t-il indiqué. L’écrivain a alors « rétorqué sans hésiter » : « Je ne vais pas me gêner ! On est en France », lâche le journaliste, invoquant le « droit à l’esprit critique ».
La tension est montée d’un cran lorsque Franz-Olivier Giesbert a lâché une « comparaison qui choque ». « Dans l’affaire Dreyfus, on sait dans quel camp vous auriez été. Surtout il ne faut pas contester les décisions de justice », glisse-t-il par ailleurs. Interloqué, Yann Barthès lui a répondu plus tard : « Vous avez quand même dit tout à l’heure que j’aurais été du mauvais côté ». L’éditorialiste a conclu avec fougue : « Je suis révolté et je vais mourir révolté, c’est français aussi ».