Charles III : un camouflet historique ! Ce refus qui affaiblit la monarchie

L’ère de Charles III commence sous de sombres auspices. Alors que le Palais tente de projeter l’image d’un front uni, le Guardian a révélé une information embarrassante, susceptible de fragiliser encore un peu plus le nouveau monarque.
« Des milliers d’institutions auraient refusé d’accrocher un portrait officiel du roi – un affront d’une ampleur inédite.
À lire : Roi Charles, la demande extravagante du monarque aux chefs du Palais
Et d’après le média britannique, cela entérinerait l’idée que la popularité de la monarchie britannique est vacillante.
Pour célébrer son couronnement, une initiative ambitieuse avait été lancée : offrir gratuitement à toutes les institutions publiques un portrait officiel de Charles III.
Universités, mairies, hôpitaux, agences pour l’emploi… L’objectif était clair : afficher un soutien massif à la famille royale.
À lire : Charles III : Ses jardiniers se disent maltraités
Mais la réalité a été tout autre. Plus de 46 000 établissements n’ont manifesté aucun intérêt pour cette offre, transformant ce qui devait être un coup d’éclat en fiasco, selon le journal britannique.
Qualifié de « coûteux et impopulaire » par le Guardian, le projet embarrasse au plus haut niveau. Afin d’éviter toute polémique et de limiter une « perception négative auprès du public », le gouvernement a choisi de taire le nom des institutions ayant accepté ou refusé le portrait. »
Comme l’a souligné l’historien royal Ed Owens, cette discrétion traduit la crainte que ces chiffres soient utilisés pour « discréditer et ternir l’image publique de la monarchie ».
Ce rejet massif illustre le recul préoccupant du soutien populaire : en mars 2024, seuls 51 % des Britanniques se disaient favorables à la monarchie, contre 60 % en juillet 2019.
Bien loin de la ferveur suscitée par la reine Élisabeth II, Charles III peine à s’imposer dans le cœur de ses sujets.
Désormais, l’espoir de redorer le blason de la Couronne repose largement sur le prince William et Kate Middleton, figures modernes et appréciées, capables – peut-être – de ramener la monarchie au sommet.