Slimane boycotté par les télés et les radios après sa condamnation, son album peine à exister

– par Nolwenn A. Dalpiva
Slimane boycotté par les télés et les radios après sa condamnation, son album peine à exister

Slimane rêvait de faire son grand retour, mais le passé semble le rattraper. L’artiste, qui espérait « se faire oublier pour mieux revenir » après sa dernière apparition aux NRJ Music Awards le 1ᵉʳ novembre 2024 et sa condamnation pour harcèlement sur l’un de ses techniciens le 16 septembre, fait face à un mur.



Malgré des mois passés « terré en studio » pour accoucher de son nouvel album, Il faut que tu saches, annoncé pour le 5 décembre, Slimane est confronté au « hic » du boycott.

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Son nouveau single, Mieux que moi, n’est diffusé sur « aucune radio nationale », rapporte le magazine Voici.

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Le chanteur est devenu « persona non grata sur tous les plateaux ». Une source affirme que son manager, Saïd Boussif, a « tout essayé » pour qu’il puisse participer à la Star Academy ou au Téléthon sur France 2, « mais en vain ».

Même Nagui, dans N’oubliez pas les paroles, aurait « laissé entendre qu’il ne cautionnait plus l’artiste ».

La raison de ce blocage est claire : « Ceux qui accepteraient éventuellement de le recevoir veulent lui parler de ses ennuis avec la justice, et ça, son manager refuse », explique un patron de radio. Autant dire que la promotion de l’album s’annonce « difficile ».

Seule Vitaa, qui l’a invité pour un duo sur scène à la Seine musicale le 18 novembre, semble le soutenir encore. Cette apparition a néanmoins été rassurante pour Slimane : face à la foule qui l’a « acclamé », il a pu mesurer sa « grosse cote d’amour avec le public ». Un proche le confirme : « Slimane c’est tout sauf un paria, il a une petite étoile, un peu comme Kendji... ».

L’artiste a mis tout son cœur dans cet opus, affirmant : « Je crois au pouvoir de la musique pour aller mieux. Cet album, je l’ai accouché dans la douleur, mais je crois que c’est peut-être mon plus beau bébé ». Reste à voir si l’amour du public suffira à surmonter l’embargo médiatique.