Prince Harry anéanti : « Mon œuvre pour Diana a été détruite »
C’est un choc personnel et une blessure morale que traverse aujourd’hui le prince Harry. Près de 20 ans après avoir cofondé l’association Sentebale, destinée à aider les enfants touchés par le VIH en Afrique australe, le duc de Sussex tourne la page à contrecœur.
L’initiative, qu’il avait lancée en 2006 avec le prince Seeiso du Lesotho, portait l’empreinte indélébile de sa mère, Lady Diana, dont l’engagement humanitaire avait profondément marqué le jeune Harry.
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Mais un scandale interne dévastateur vient d’ébranler l’organisation. La présidente de l’association, l’avocate Sophie Chandauka, est accusée de dépenses abusives (plus de 660 000 dollars en consultants), provoquant des tensions explosives au sein du conseil.
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Et lorsque celle-ci riposte avec une plainte pour harcèlement, sexisme et misogynoir, la situation vire à la crise.
Le 5 août, le couperet tombe. La Charity Commission britannique ne retient pas ses accusations, mais critique vivement les deux parties. Pire encore, elle valide la nomination de Chandauka à la tête du conseil. Une décision vécue comme une véritable trahison par le prince Harry.
Selon The Daily Beast, le duc est "écœuré", persuadé que "le projet de sa vie entière a été volé". Il accuse Chandauka d’avoir même osé évoquer Diana dans sa défense, ce qu’il juge inacceptable. "L’œuvre que j’ai bâtie pour ma mère a été détruite", aurait-il confié à ses proches.
Face à cette polémique, le prince Harry quitte Sentebale avec une immense amertume. Un rêve brisé, un combat sali.
