Charlotte Casiraghi : Nicolas Bedos insupportable

– par Chloe B. Arieux
 Charlotte Casiraghi : Nicolas Bedos insupportable

Nicolas Bedos condamné à la prison pour agression sexuelle ! Charlotte Casiraghi, la fille de Caroline de Monaco, livre un verdict sans appel ! Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle est très sévère.

L’affaire Nicolas Bedos continue de faire couler de l’encre, et cette fois-ci, c’est Charlotte Casiraghi qui prend la parole avec une franchise surprenante. On pensait que l’ex du producteur Dimitri Rassam allait faire dans la langue de bois, mais il n’en est rien.

Dans une interview exclusive pour La Tribune du dimanche, la philosophe et membre de la famille princière de Monaco a donné son avis tranché sur la condamnation de l’acteur et réalisateur français pour agressions sexuelles. Et son jugement pourrait bien surprendre. Pour une fois, l’héritière monégasque est très cash.

Le fils de Guy Bedos fait la une des médias après sa condamnation en octobre 2024.

Connu pour son franc-parler autant que pour ses talents artistiques, il s’est lancé dans une démarche introspective avec la sortie de son livre La Soif de honte.

Charlotte Casiraghi, interrogée sur cette affaire délicate, n’a pas mâché ses mots. Elle a évoqué le livre Triste Tigre de Neige Sinno, qui tente de comprendre la psychologie de l’agresseur, un exercice qu’elle juge "presque impossible".

Concernant l’ouvrage de Nicolas Bedos, elle estime que "sa parole n’est pas supportable". Elle souligne que l’accueil aurait été tout autre s’il avait assumé pleinement ses responsabilités, par exemple en déclarant : "Je reverse évidemment tous mes droits d’auteur aux victimes de violence sexuelle et je suis là pour interroger ce que c’est que quelqu’un qui dérape et qui ne fait plus la différence entre être un peu lourd et agresser sexuellement".

Charlotte Casiraghi a également soulevé la question complexe de la rédemption : "Je crois qu’on a le droit à une rédemption, si tu es jugé, que tu reconnais tes actes, que tu parles pour ce que tu as fait." Pour elle, il est essentiel de reconstruire la société sans condamner quelqu’un "ad vitam aeternam à n’avoir plus le droit d’exister, de parler, d’être considéré."

Elle a abordé sans détour la peur que suscite la libération de la parole chez certains hommes, déclarant avec une franchise percutante : "Je suis sans pitié de ce point de vue-là : tant pis pour les hommes de ma génération." Des propos qui ne manqueront pas de faire réagir et qui montrent une Charlotte Casiraghi plus engagée que jamais sur des sujets de société cruciaux.