Stéphane Bern face à la douleur : un mal invisible le ronge

Stéphane Bern prend la parole pour la première fois sur un sujet très personnel : une pathologie qui le fait atrocement souffrir. Il s’agit du zona, une maladie méconnue, mais très douloureuse.
"À tous ceux qui ont déjà franchi le cap des 65 ans et à ceux qui célèbrent cet anniversaire, vous entrez dans la zone à risque", prévient-il, le visage grave, marquant les esprits.
Ses confidences sont reprises par Ici Paris cette semaine.
Le 19 mai dernier, "Monsieur Patrimoine" lançait une campagne de sensibilisation à cette infection virale, le zona, qui touche près de 230 000 Français chaque année. Liée au virus de la varicelle, cette maladie se manifeste par des éruptions cutanées très douloureuses.
L’animateur de 61 ans s’investit corps et âme dans ce nouveau rôle d’ambassadeur, et pour cause. Stéphane Bern a déjà été frappé à deux reprises par le zona. "J’ai été touché deux fois dans ma vie et j’ai trouvé ça très douloureux", raconte-t-il. Il évoque également un cas encore plus récent et dramatique dans son entourage.
« Plus récemment, une amie très proche, que j’aime beaucoup et qui a 90 ans, en a été victime sans que cela soit diagnostiqué. Et quand ce n’est pas diagnostiqué, ça se soigne très mal… », déplore-t-il.
Si Stéphane Bern prend la parole aujourd’hui, c’est pour alerter le grand public sur les risques du zona, car il sait combien cette maladie peut être difficile à vivre.
"C’est terriblement invalidant, handicapant, c’est vraiment souffrir le martyre.... J’ai vu la souffrance que cette maladie peut provoquer », témoigne le présentateur de Secrets d’Histoire. Le réveil de ce virus survient le plus souvent lors d’une baisse momentanée des défenses immunitaires.
Stéphane, qui a récemment célébré cinq ans d’amour avec son compagnon Yori Bailleres, avoue ignorer encore pourquoi et comment il a contracté la maladie.
Cependant, il a compris que "le stress et la fatigue peuvent réactiver le virus... C’est aussi simple que ça". Heureusement, un vaccin existe et la Haute Autorité de Santé (HAS) le conseille aujourd’hui à "toutes les personnes immunodéprimées de plus de 18 ans et à tous les seniors de plus de 65 ans".
"Je souhaite que cette campagne permette une vraie prise de conscience collective. Mais je ne suis pas là pour dire ’Faites ceci ou cela’ juste : ’Ayez conscience’", conclut Stéphane Bern, insistant sur l’importance de connaître cette fameuse "zone à risque".