Braquage du Louvre : la réaction bouleversante de Stéphane Bern

– par Nolwenn A. Dalpiva
Braquage du Louvre : la réaction bouleversante de Stéphane Bern

Stéphane Bern n’a pas caché son émotion. Ce dimanche 19 octobre, alors que la France se réveillait sous le choc du spectaculaire braquage du musée du Louvre, l’animateur de Secrets d’Histoire a pris la parole, bouleversé, pour partager son incompréhension et son inquiétude.



Interrogé par Le Parisien, le Mr Patrimoinea confié être « aux quatre cents coups » depuis qu’il a appris la nouvelle. « J’essaie de rester calme. Mais ça paraît incroyable », a-t-il déclaré. Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’ami de Brigitte Macron est très ému.

À lire : Stéphane Bern : Grande décision pour protéger son Yori !

Plusieurs malfaiteurs sont parvenus à s’introduire dans ce musée et à dérober des bijoux d’une valeur inestimable. Un vol minutieusement préparé et exécuté en quelques minutes à peine. Et cela ne manque pas de rappeler d’autres affaires tristement célèbres, indique celui qui se livrait il y a peu sur sa vie sentimentale.

À lire : Stéphane Bern bientôt papa ?

« En 1976, il y a déjà eu un vol dans la galerie d’Apollon, on avait dérobé l’épée de Charles X », fait-il savoir. « On ne l’a jamais retrouvée. Il suffit de démonter les joyaux : vous dessertissez les pierres et les vendez à l’unité. »

Très affecté, il déplore que les malfaiteurs aient visé ce qu’il considère comme l’un des lieux les plus fragiles du patrimoine français. « Les gens ne vont pas partir avec la Joconde maintenant, ils vont partir avec les joyaux de la couronne », explique-t-il, précisant que ces derniers « peuvent être démontés et revendus à l’unité ».

Si la valeur exacte du butin reste encore floue, l’animateur n’a aucun doute sur l’importance de la perte : « C’est un trésor inestimable, évidemment. Valeur historique, patrimoniale, marchande… Sur le plan symbolique, c’est très grave. » Pour lui, cet acte dépasse largement le simple cadre d’un cambriolage : il renvoie, selon ses mots, à « 1792 et au fric-frac des Joyaux de la Couronne », une page sombre de l’Histoire française.

Dans un constat amer, Stéphane Bern voit dans ce braquage « le symbole d’une forme d’effondrement, d’une France qui est d’une certaine manière en perdition ». Des mots lourds de sens, prononcés par celui qui, depuis des années, se bat pour préserver la mémoire et la beauté du patrimoine français.