Pour la première fois, Harry et William évoquent leur mère Diana (vidéo)

Pour la première fois, les princes Harry et William ont accepté de se livrer sur la personnalité et leur relation avec leur mère, la princesse Diana, décédée il y a 20 ans à Paris des suites d’un accident de voiture.
Les princes Harry et William viennent en effet de partager leurs souvenirs de famille dans un documentaire intitulé « Diana, Our Mother : Her Life and Legacy » dont des extraits ont été dévoilés sur la toile.
« Elle était très simple et appréciait vraiment rire et s’amuser. Elle comprenait qu’il y avait une vie réelle derrière les murs du Palais, affirme le duc de Cambridge, lui-même papa de deux enfants, George et Charlotte. Elle était notre maman. Elle est toujours notre maman. Et bien sûr, en tant que fils, je dirais que c’était la meilleure maman du monde ».
Le prince Harry, qui était âgé de 12 ans au décès de sa mère, explique quant à lui s’être interrogé sur la réalité de la mort de la princesse Diana lorsqu’il a été informé de ce drame.
Dans le livre « Lady Diana, une princesse en héritage », édité chez First, Katia Alibert raconte, on le rappelle, la manière dont le prince William a composé avec la mort de sa mère.
A l’époque, il avait interdiction de parler de ce traumatisme sur ordre de la reine.
« Ils avaient reçu l’ordre du directeur de ne pas évoquer l’accident de la princesse de Galles. Il fallait faire comme si rien ne s’était produit, ordre de Sa Majesté », écrit dans son livre Katia Alibert, qui collabore avec le magazine Gala.
Et de préciser que quelques années plus tard, il n’avait pas encore fait son deuil et lui arrivait d’éprouver des envies de suicide.
« Souvent, il chevauchait sa moto et parcourrait la campagne anglaise à toute vitesse, se faisait peur parfois allant affronter le danger avec une envie d’en découdre avec la mort, de puiser dans ses limites », relate-t-elle.
C’était une manière pour l’héritier de la couronne de tester ses limites, et de se confronter à la mort qui lui a ravi sa mère.
« Une façon, peut-être, de tester ses limites « il n’a pas eu le choix, c’était la condition indispensable à sa survie », indique-t-elle.