Gad Elmaleh, cette quête spirituelle qui intrigue ses fans
Gad Elmaleh n’en finit plus de surprendre son public en explorant des sentiers bien éloignés des planches de stand-up. Ce vendredi 26 décembre, c’est sous les voûtes majestueuses de la Sainte-Chapelle que l’humoriste a prêté sa voix aux textes de Saint Augustin.
Accompagné par les notes du quatuor Classik et du violoniste David Braccini, il a déclamé des extraits des (Confessions) sélectionnés par son proche ami, l’écrivain (David Djaïz). Pour Gad, ce voyage littéraire et spirituel n’est pas qu’un simple exercice de style.
À lire : Raphaël Elmaleh fait le buzz : rare apparition aux côtés de Charlotte Casiraghi
Dans les colonnes du magazine (La Croix), il confie que l’œuvre de l’évêque d’Hippone résonne avec son propre métier : « Ce qui me touche chez saint Augustin, c’est sa manière d’explorer l’âme humaine, un peu comme je peux le faire dans le stand-up et la comédie ! ».
À lire : Gad Elmaleh « balance » le secret capillaire de Vincent Cassel
Issu d’une famille de tradition juive marocaine, Gad Elmaleh voit dans ces écrits millénaires une réponse à la « quête de sens, de vérité et de cohérence » de notre époque. Il dresse d’ailleurs un parallèle audacieux entre les réflexions de l’auteur sur le « spectacle » et l’omniprésence actuelle des réseaux sociaux.
Si cette immersion dans la pensée chrétienne a enchanté les spectateurs présents — certains qualifiant la soirée de « merveille » ou de moment « très philosophique » —, elle ne manque pas de susciter des interrogations sur la Toile. Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes s’interrogent : « Il a été touché par Dieu », écrit l’un d’eux, quand un autre lance un vibrant « Baptisez-vous ».
Mais au-delà de l’enthousiasme ou des prières des fans, une question plus personnelle revient avec insistance chez certains abonnés. « Je me demande ce qu’en pensent ses parents 🤔 », se demande un internaute.
Élevé dans la foi hébraïque, Gad Elmaleh a toujours été très proche de ses racines et de son clan. Cette curiosité grandissante pour la foi chrétienne, déjà esquissée dans son film "Reste un peu", semble aujourd’hui se confirmer par des actes forts. L’humoriste assure y trouver une forme d’empathie universelle. Il avait eu l’opportunité de rencontrer le Pape.