« C’est d’une violence inouïe » ! Brigitte Macron à cœur ouvert sur le harcèlement scolaire et le ciberharcèlement !

– par Nolwenn A. Dalpiva
« C'est d'une violence inouïe » ! Brigitte Macron à cœur ouvert sur le harcèlement scolaire et le ciberharcèlement !

À l’approche de la journée contre le harcèlement scolaire, organisée ce jeudi 6 novembre, Brigitte Macron a réaffirmé son engagement. L’épouse du président, qui a fait de ce combat une « priorité » depuis 2017, a rendu visite aux équipes du 3018, le « centre d’appels pour les jeunes victimes », dans les locaux parisiens de l’association e-Enfance.



Un rendez-vous qui lui « tenait particulièrement à cœur », comme elle l’a confié à Gala.fr.

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Aux côtés de la directrice Justine Atlan, la Première dame a pu échanger avec la vingtaine d’écoutants qui conseillent et soutiennent les jeunes victimes et leurs parents « 365 jours par an, de 9h à 23h ». Le 3018 est non seulement un numéro d’appel, mais aussi une « application mobile pour dénoncer des faits de harcèlement ».

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En observant les messages affichés sur les écrans des écoutants, Brigitte Macron a déploré la gravité des situations.

« Les mots sont de plus en plus violents, dès la primaire ». La moyenne d’âge des appelants est de « 13 ans », avec « 60% de filles », déplore l’épouse d’Emmanuel Macron. Et de préciser qu’elles « dénoncent souvent des attaques sur leur physique ou leur vie sexuelle ».

Si le harcèlement a évolué avec « l’émergence des écrans », la mère de trois enfants sait à quel point ce phénomène peut être « dévastateur ».

En tant qu’ancienne professeure – d’Amiens jusqu’au 16e arrondissement parisien – elle y a parfois été confrontée en classe : « Je tenais à faire savoir au harceleur que j’étais au courant. Car quand le professeur le sait, c’est une autre histoire... Cela calmait les choses », se souvient-elle.

Aujourd’hui, depuis son bureau à l’Élysée, elle continue de recevoir « des milliers de lettres de victimes chaque année ».

« Comme je suis prof, ils savent que je vais les comprendre », explique celle qui insiste sur l’importance de faire connaître l’efficacité du 3018 auprès du « plus grand nombre ». Grâce à leur statut de signaleurs de confiance, les équipes peuvent heureusement « faire supprimer des contenus illicites en quelques heures sur les réseaux sociaux ».

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