Alexandra Rosenfeld accuse le chef Jean Imbert de violence

C’est une prise de parole puissante qui a secoué les réseaux sociaux. Sur son compte Instagram, Alexandra Rosenfeld a choisi de briser le silence sur un passé douloureux.
L’ancienne Miss France, qui a l’impression d’être morte plusieurs fois, a livré un témoignage bouleversant, s’adressant directement à ses abonnés pour raconter l’emprise psychologique et la violence qu’elle dit avoir subies il y a plus de dix ans.
En partageant un document médical datant de l’époque, qui indique une fracture du nez, la jeune femme a révélé avoir reçu un coup de tête de la part de son compagnon de l’époque. Mais, loin de se concentrer uniquement sur l’agression physique, elle a insisté sur la violence invisible qu’elle a vécue.
"Bizarrement, ce n’est pas ça qui m’a marquée. Ce qui m’a abîmée, c’était tout ce qu’il y avait autour : le mépris, les rabaissements, les silences…", a écrit celle qui partage désormais la vie du journaliste Hugo Clément.
Elle a également évoqué dans son récit le sentiment de culpabilité qui l’a longtemps habitée et la difficulté de s’éloigner de cette relation toxique.
Si elle avait d’abord choisi de témoigner anonymement dans le magazine ELLE sous le pseudonyme "Éléonore", elle a désormais décidé de le faire à visage découvert. Une décision forte, symbolisée par son message poignant : "Je ne suis pas Éléonore, je suis Alexandra. Et maintenant, je parle."
Comme l’a depuis confirmé le magazine, l’homme mis en cause est le chef étoilé Jean Imbert. En rendant son nom public, Alexandra Rosenfeld assure ne chercher "ni lumière ni revanche", mais simplement à nommer ce qu’elle a vécu pour aider d’autres victimes. Une prise de parole courageuse qui a ému et marqué les esprits.