Une décision qui a poussé ce proche du souverain monégasque à porter l’affaire devant la justice monégasque et, par la suite, devant la Cour européenne des droits de l’Homme.
En juin 2023, Albert II a pris la décision de démettre Claude Palmero de ses fonctions d’administrateur des biens princiers. Mécontent de cette révocation, la décision a été prise de contester la décision devant les tribunaux monégasques, arguant qu’aucun motif valable ne justifie son limogeage par le prince souverain.
Face à des démarches jugées insatisfaisantes sur le plan local, Claude Palmero a choisi de porter l’affaire devant la Cour européenne des droits de l’Homme. Il remet en question l’indépendance de la justice monégasque, affirmant qu’elle ne lui garantit pas un procès équitable. Le prince Albert est ainsi ciblé.
L’avocat au barreau de Paris, Me Pierre-Olivier Sur, mandaté par Palmero, a officiellement saisi la Cour européenne des droits de l’Homme. Dans sa requête, il souligne une série d’irrégularités, notamment le changement de rapporteur dans le dossier de Palmero.
Selon Me Sur, Didier Ribes, initialement nommé rapporteur par le président du tribunal suprême de Monaco, Didier Linotte, a été remplacé après le départ de ce dernier de ses fonctions.
Cette substitution aurait été orchestrée pour favoriser les intérêts du prince Albert II, selon l’avocat. Une situation qui soulève des questions sur l’impartialité du processus judiciaire monégasque et qui promet de plonger le prince souverain dans une bataille juridique de grande envergure.
L’an dernier, le magazine France Dimanche assurait que Charlène de Monaco était opposée à l’éviction de Claude Palmero, présenté comme l’un de ses confidents. Mais la décision de l’évincer aurait été appuyée par Caroline et Stéphanie de Monaco.
L’hebdomadaire people prédisait que les sombres secrets de la principauté pourraient fuiter.