Le polémiste avait été évincé pour avoir évoqué la déportation des musulmans dans un article paru dans la presse italienne.
Son départ de la chaine, Eric Zemmour l’avait évoqué dans C à Vous.
« Ça m’a attristé, ça m’a peiné, ça m’a agacé, ça m’a exaspéré, ça m’a révolté, parce que les mêmes gens, un mois plus tard, diront qu’ils étaient tous Charlie pour la liberté d’expression’, disait-il.
‘Et évidemment, moi j’étais viré pour avoir justement fait usage de ma liberté d’expression. En plus, viré pour des mots que je n’avais pas prononcés, c’est l’ironie du sort’, avait-t-il indiqué.
A l’époque, l’ex chroniqueur de ‘On n’est pas couché’ est supposé avoir employé le mot ‘déportation’ en parlant des Français de confession musulmane.
‘Je n’avais pas parlé de déportation et le journaliste lui-même ne m’avait pas parlé de déportation, et il faisait une projection historique. Enfin bref, tout ça est ridicule’, regrettait Eric Zemmour, auquel le tribunal a accordé 50000 euros pour rupture abusive de son contrat.
« En mettant fin au contrat, sans préavis et sans même invoquer un manquement contractuel », la chaîne a commis « une faute engageant sa responsabilité contractuelle à l’égard de la société [d’Eric Zemmour] Rubempré pour rupture brutale et abusive de ce contrat », a jugé le Tribunal de grande instance dans sa décision, dont l’AFP dévoile des extraits.