Stéphane Plaza face aux doutes : un franchisé brise le silence

– par Nolwenn A. Dalpiva
Stéphane Plaza face aux doutes : un franchisé brise le silence

Depuis la condamnation de Stéphane Plaza à un an de prison avec sursis le 18 février 2025 pour « violences conjugales récurrentes » (une décision qu’il conteste en appel, restant présumé innocent), le réseau de ses agences immobilières est « profondément secoué ».



Ce qui était un gage de notoriété est devenu, pour beaucoup de franchisés, un véritable frein.

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Face aux « préjugés liés au nom Stéphane Plaza », plusieurs agences ont choisi de se dissocier de l’image de l’ancien animateur de M6.

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Certaines ont été revendues ou fermées, mais pour permettre aux autres de « continuer à fonctionner sereinement », la société Stéphane Plaza France (SPF) a lancé une nouvelle marque : Sixième Avenue, rapporte le magazine « Public ».

Ce changement d’identité a été salvateur pour beaucoup. Gilles Charron, président de la SPF, a précisé que Stéphane Plaza - récemment soutenu par Emmanuel Macron - détenait un quart des parts du réseau, mais « restant exclusivement impliqué dans Stéphane Plaza Immobilier ».

Si certains franchisés ont choisi de rejoindre des réseaux concurrents comme Orpi ou Century 21, d’autres ont opté pour la bannière Sixième Avenue pour « rassurer leurs clients » et se protéger d’une mauvaise réputation.

C’est lors de la Foire Expo de Gap que l’un des franchisés, installé dans les Alpes-de-Haute-Provence, a pu « mesurer concrètement l’impact » de la situation. Malgré une « réputation locale solide » depuis huit ans, l’événement a mis en lumière des idées reçues « persistantes ».

Le franchisé, qui a depuis opté pour Sixième Avenue, explique dans les colonnes du magazine Public avoir fait un « triste constat » : « de nombreux visiteurs nous ont exprimé leur satisfaction de pouvoir échanger directement avec nous sur notre stand. Cela leur a permis de balayer les préjugés liés au nom ‘Stéphane Plaza’ ».

Le problème ne venait pas des acheteurs, mais des vendeurs. Le franchisé reconnaît avoir perdu des mandats car certains clients « refusaient encore de confier un bien à son agence, craignant de "donner de l’argent" à Stéphane Plaza en cas de vente conclue ».

Une crainte qui était, à l’époque où l’agence n’avait pas encore changé de nom, « indirectement raison ». Cette mauvaise réputation médiatique coûte cher, car « J’avais peut-être moins de mandats sans m’en apercevoir », reconnaît-il.