Yves Calvi : Cette question qui agace Marine Tondelier sur RTL
Ce 27 juin, Marine Tondelier, la secrétaire nationale d’EELV, est reçue dans l’émission d’Yves Calvi sur RTL. Et elle a été exaspérée par une question concernant Jean-Luc...
Ruth Elkrief placée sous protection : Elle s’exprime sur LCI après les critiques de Jean-Luc Mélenchon
Les échanges houleux entre Ruth Elkrief et le coordinateur de La France Insoumise, Manuel Bompard, ont déclenché une polémique médiatique. Lors d’un débat sur LCI, la journaliste a interpellé Bompard sur la position de son parti concernant le conflit entre le Hamas et Israël, suscitant des échanges tendus.
Suite à cela, Jean-Luc Mélenchon a vertement critiqué Ruth Elkrief sur les réseaux sociaux, déclenchant une réaction en chaîne. Après avoir gardé le silence durant quelques heures, la journaliste brise le silence.
" Ruth Elkrief. Manipulatrice. Si on n’injurie pas les musulmans, cette fanatique s’indigne. Quelle honte ! Bravo Manuel Bompard pour la réplique. Elkrief réduit toute la vie politique à son mépris des musulmans", a tweeté Mélenchon, provoquant l’indignation dans la classe politique et de plusieurs journalistes.
La journaliste placée sous protection par le ministre de l’Intérieur a finalement réagi à cette affaire sur plateau de LCI ce 4 décembre.
Elle a en effet pris la parole pour exprimer son point de vue et défendre ses principes.
« Je veux d’abord dire que je n’ai pas souhaité cette polémique et que je la regrette. Elle s’est imposée à moi. Je veux d’abord remercier ceux qui ont manifesté leur soutien », dit-elle. « Ce qui est en jeu nous concerne tous : c’est défendre la liberté des journalistes qui posent des questions qui déplaisent. Cela fait 40 ans que je fais ce métier, j’ai toujours pensé que c’était mon devoir de poser des questions sensibles, difficiles à tous ».
« J’ai été élevée au Maroc et j’ai été élevée dans le respect des connaissances culturelles et cultuelles des religions musulmanes, juives et chrétiennes. Seule la République nous permet de vivre dans la concorde », fait-elle savoir. « C’est comme femme journaliste que je me suis sentie blessée. On a eu l’air de disqualifier la pratique de mon métier qui consiste à poser des questions et même quand elles fâchent. Je crois à la vitalité de la démocratie. Nous avons besoin de débats et de contradictions. Je fais ce métier dans cette perspective-là ».
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