Le 16 décembre, la maison de Jean-Luc Mélenchon située à Lombreuil, dans le Loiret, a été la cible d’un acte de vandalisme. Cette propriété, actuellement en vente et inoccupée, a été dégradée par des intrus qui ont forcé l’entrée en découpant le grillage avant de pénétrer par une fenêtre.
Une fois à l’intérieur, ils ont tagué des messages racistes sur les murs, visant directement l’homme politique.
C’est le maire de la commune qui a découvert les dégâts vers 17 heures et a immédiatement prévenu les autorités locales. Peu après avoir été informé, Jean-Luc Mélenchon, qui s’était vu refuser une protection policière, a réagi sur son compte X (anciennement Twitter), exprimant son inquiétude pour certains objets personnels encore présents dans la maison, notamment sa bibliothèque.
« Je crains pour mes livres », a-t-il confié, tout en demandant à la presse de ne pas alimenter les risques qui pourraient peser sur sa sécurité : « Merci aux médias de ne pas aggraver ma mise en danger. »
L’ancien député européen a ensuite partagé une photo des inscriptions retrouvées sur les murs de sa maison, témoignant de la violence symbolique de l’acte. Parmi les messages laissés à la bombe de peinture noire, on pouvait lire des propositions racistes et une menace explicite.
« On ta trouver [SIC]. Ni*ue les arabes. », peut-on lire sur ce réseau social.
"Merci aux camarades qui regardent la télé de m’avoir prévenu de la dégradation de ma maison dans le Loiret. Je crains pour mes livres. Merci aux médias de ne pas aggraver ma mise en danger", avait-il écrit la veille.
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