Nicolas Demorand : les coulisses d’une absence prolongée et un coup de gueule

– par Nolwenn A. Dalpiva
Nicolas Demorand : les coulisses d'une absence prolongée et un coup de gueule

Le silence radio autour de Nicolas Demorand vient de voler en éclats, mais non sans fracas. Absent de la matinale de France Inter depuis quelque temps, le journaliste de 54 ans mène en réalité un combat courageux et intime. Si la direction de la station s’est enfin exprimée dans les colonnes du Parisien, ce revirement ne passe pas pour tout le monde.



Le journaliste média Clément Garin a fait part de son agacement sur les réseaux sociaux. Il affirme que la station de radio lui avait pourtant demandé, il y a un mois, de ne surtout pas divulguer les raisons de cette absence par respect pour la vie privée de l’animateur.

Aujourd’hui, il dénonce une gestion de crise paradoxale.

« La com, ces gens qu’on paye pour rien ; c’est vraiment le pire job de la terre », a-t-il lâché sur le réseau social sur X. Et de pointer du doigt le fait que l’entourage et la direction livrent désormais des détails qu’on lui sommait de taire.

Dans ce contexte de flou médiatique, Adèle Van Reeth, la patronne de France Inter, avait fini par apporter des précisions nécessaires pour calmer l’inquiétude.

Elle a confirmé que « Nicolas a besoin de repos » et a annoncé que Florence Paracuellos assurerait l’intérim « jusqu’aux vacances de Noël », le temps que le binôme de Benjamin Duhamel retrouve ses forces. Ce retrait temporaire est intrinsèquement lié au diagnostic que Nicolas Demorand a lui-même révélé au public le 26 mars dernier.

Dans un élan de sincérité bouleversant, il avait choisi de lever le voile sur ses « troubles bipolaires » à travers son livre, (Intérieur nuit). À l’antenne, il avait alors confié avec une grande humilité : « Oui, je suis un malade mental : c’est cru, c’est violent à dire et peut-être à entendre », expliquant avoir longtemps gardé le silence car cette pathologie reste trop souvent perçue comme une « maladie honteuse ».