France Inter rassure : Nicolas Demorand espéré « avant la fin de l’année »
L’absence prolongée de Nicolas Demorand à la tête de la matinale de France Inter suscite une vive émotion chez les auditeurs. Depuis le 16 octobre dernier, les messages de soutien affluent pour le journaliste, et le directeur de l’information, Philippe Corbé, a tenu à rassurer les fidèles ce vendredi 21 novembre.
Lors de son intervention dans le 13/14 de Jérôme Cadet, Philippe Corbé a relayé les mots de Nicolas Demorand lui-même. Et il en a profité pour souligner à quel point cette vague d’affection est importante.
« Nicolas me disait il y a quelques jours que ces messages des auditeurs lui font plaisir et le touchent au cœur. », confie-t-il.
Le directeur a insisté sur le besoin de repos du journaliste : « Il se repose, il en a besoin. Nous sommes impatients de le retrouver mais pour l’instant il a besoin d’un peu de repos. »
Même la médiatrice de Radio France, Emmanuelle Daviet, a partagé un de ces témoignages : « J’aimerais apporter un témoignage de soutien à Nicolas Demorand etlui présenter tous mes vœux de prompt rétablissement.... »
Le directeur de l’information a précisé que la santé du journaliste est la priorité, mais que la station espère un retour « avant la fin de l’année ».
Pour l’heure, l’équipe a été réorganisée pour maintenir l’équilibre de cette tranche cruciale : « Nous avons demandé à Florence Paracuellos, qui est une voix familière pour les auditeurs de la Matinale de Nicolas Demorand, de les réveiller tous les matins et elle le fait avec Benjamin Duhamel, qui la rejoint pour l’interview de 7h50 et Le grand entretien ».
Cette absence résonne avec la confession poignante que Nicolas Demorand avait faite en mars dernier. L’ami de Léa Salamé s’était confié « sans filtre » sur sa santé mentale, révélant dans son livre Intérieur nuit qu’il était atteint de « bipolarité depuis plus de 30 anss ».
Avec une rare « émotion », il avait alors brisé un tabou. « Oui, je suis un malade mental : c’est cru, c’est violent à dire et peut-être à entendre », disait-il. L’ami de Léa Salamé avait expliqué s’être tu si longtemps « parce que la maladie mentale fait peur. Parce que la maladie mentale reste une maladie honteuse. Et j’avais honte ». Une franchise qui rend aujourd’hui son combat d’autant plus inspirant : « Comme des centaines de milliers de Français, je suis bipolaire », avait-il conclu, ajoutant : « Mais je suis soigné ».