Le fils de Mette-Marit de Norvège risque 10 ans de prison

C’est une affaire qui jette une ombre immense sur la famille royale de Norvège. À seulement 28 ans, Marius Borg Hoiby, fils de la princesse héritière Mette-Marit et beau-fils du prince héritier Haakon, se retrouve au cœur d’un scandale judiciaire d’une rare gravité.
Le jeune homme, qui ne détient aucun titre royal et n’apparaît pas dans l’ordre de succession, fait face à 32 chefs d’accusation, allant du viol à l’agression sexuelle, en passant par des violences domestiques.
Selon l’acte d’accusation déposé à Oslo, certaines plaintes concernent des agressions commises sur des femmes alors qu’elles dormaient, mais aussi des coups, des menaces et des enregistrements réalisés à leur insu. Suite à ces accusations, le passeport diplomatique lui a été retiré.
Le procureur Sturla Henriksbo, cité par RadarOnline, a souligné la gravité du dossier : « Le viol et la violence dans les relations intimes sont des actes très graves qui peuvent laisser des traces durables et détruire des vies ».
Il a également précisé que le statut de Marius Borg Hoiby « ne doit pas influencer la manière dont il sera jugé ». En cas de condamnation, il encourt jusqu’à dix ans de prison.
Les enquêteurs s’appuient sur des témoignages, des échanges de messages et des preuves matérielles collectées lors des perquisitions.
Parmi les plaignantes figurent des visages connus du public, comme l’ancienne candidate de télé-réalité Nora Haukland, 26 ans, qui affirme avoir subi coups, étranglements et humiliations entre 2022 et 2023, ou encore la présentatrice Linni Meister, 39 ans, qui accuse Marius de l’avoir violée alors qu’elle était inconsciente lors d’une fête au domaine royal de Skaugum.
Pour la famille royale, cette affaire a l’effet d’un séisme. Déjà fragilisée par la médiatisation de la vie privée de Marius, elle doit désormais faire face à un scandale aux répercussions internationales.
Une source proche du dossier résume la situation : « Il n’y aura pas de clémence ici – les accusations sont graves et les preuves importantes ».
Un procès qui s’annonce retentissant et qui pourrait bien marquer durablement l’image de la monarchie norvégienne.