La blague « ridicule » du Prince Harry sur Donald Trump fait scandale
Le Prince Harry a créé de nouvelles vagues de controverses suite à son apparition « surprise » dans l’émission américaine The Late Show with Stephen Colbert. Le membre de la famille royale, qui a participé à un sketch « hilarant » se moquant de l’ancien président américain Donald Trump, est jugé « imprudent » par certains observateurs royaux, allant jusqu’à remettre en question la légitimité de son titre.
Dans ce sketch inattendu, le Prince Harry a fait irruption sur le plateau pour confier qu’il souhaitait auditionner pour jouer un prince dans le film de Noël de Colbert. Interrogé par l’animateur sur l’origine de son intérêt soudain pour le concept, Harry a surpris par sa confidence.
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« Eh bien, vous autres Américains, vous êtes obsédés par les films de Noël et vous êtes clairement obsédés par la royauté, alors pourquoi pas ? », s’interroge-t-il.
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C’est lorsque Stephen Colbert a insisté sur le fait que les Américains n’étaient pas si intéressés par la royauté que le Prince Harry a balancé sur Donald Trump. Et il n’a pas manqué de provoquer le rire, et quelques huées, dans le public. « Vraiment ?! J’ai entendu dire que vous aviez ‘élu’ un roi », glisse le magazine Meghan Markle.
Suite à cette sortie politique, le commentateur royal Tom Sykes a vivement critiqué le comportement du Prince Harry. Dans sa newsletter Substack Royalist, cet observateur avisé de la famille royale, affirme que tant que le Duc de Sussex porte le titre de « prince », il représente la famille royale, ce qui donne l’impression aux Américains que la Couronne partage ses opinions.
Il estime que l’argument d’Harry, selon lequel il serait « libre de s’exprimer maintenant qu’il n’est plus un membre actif de la famille royale », ne tient pas : « Si seulement il vivait comme Harry Wales, un simple citoyen, cet argument serait valable. Mais il n’est pas Harry Wales. Il est le prince Harry, duc de Sussex ».
A son avis, une décision doit être prise, celle de lui retirer ses titres, non pas comme une « punition », mais « par souci de clarté ». Pour lui, leur suppression permettrait de « protéger la monarchie de son instabilité », car le public américain « verra simplement un prince britannique insultant son chef d’État ».