Karine Le Marchand : La gendarmerie a dû intervenir !
Passer à la télévision, même pour trouver l’amour, n’est pas sans danger. Les coulisses de « L’Amour est dans le pré » révèlent un côté sombre : de nombreux agriculteurs sont victimes de harcèlement et de comportements « déplacés ou agressifs » après leur médiatisation.
La situation est si grave que la production et l’animatrice Karine Le Marchand ont été contraintes de faire intervenir les forces de l’ordre !
Des détails sont rappelés par le magazine Ici Paris.
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Lors d’une conférence de presse, Cathy, viticultrice de la saison 15, a raconté le « calvaire » qu’elle a subi.
« Après l’émission, j’en ai eu qui m’ont appelé pour me dire qu’ils arrivaient le lendemain.
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J’en ai aussi un qui me harcèle depuis deux ans ». Comme elle fait de la « vente directe », son numéro est facile à trouver, un détail qui a transformé sa vie en cauchemar.
Elle n’est pas la seule. Anaïs, candidate de la saison 18, de l’émission de dating proposée par Karine Le Marchand, a elle aussi été la cible d’individus obsessionnels.
« J’avais beaucoup de SMS et d’appels à toute heure du jour et de la nuit. Les premières semaines et premiers mois, c’était un peu compliqué », avait-elle confié à Télé Loisirs, repris par Ici Paris.
Le cas le plus marquant concerne Patrice et Justine. Le couple, qui rêvait de « jouir de leur nouveau bonheur », a subi un tel harcèlement qu’il a refusé de participer à l’émission spéciale des « 20 ans de l’émission » prévue le 8 décembre.
Le couple a confié à actu.fr que « Après quelques semaines à la télévision, les gens croient qu’on leur appartient et qu’ils ont tous les droits vis-à-vis de nous. Ils n’ont plus de limites dans ce qu’ils se permettent de dire ou de faire ».
Anne, la responsable du suivi des candidats, a confirmé que « Ils ne souhaitent plus passer à la télé à cause du harcèlement subi par Justine ». L’Alsacienne, cible de « commentaires grossophobes sur les réseaux sociaux », a dû « fermer ses comptes pour ne plus subir de propos dégradants ».
Face à ces situations extrêmes, la production a dû prendre des mesures radicales. « Ça nous est arrivé d’appeler la gendarmerie pour déposer une main courante, ou de prévenir la gendarmerie pour dire que quelqu’un était venu à 23 heures chez un agriculteur ». Si l’amour fleurit dans le pré, la « haine et la jalousie » semblent également y pousser dangereusement.