
Kad Merad aurait-il pris la grosse tête ? C’est ce que laisse entendre Costa-Gavras dans une interview accordée au Parisien. Le réalisateur du Dernier souffle aurait eu des difficultés à diriger l’acteur, connu pour son goût de l’improvisation.
Invité de « 50min Inside », l’émission présentée par Sandrine Quétier sur TF1, Kad Merad s’est confié sur son amitié avec Valérie Benguigui, décédée en 2013 des suites d’un cancer.
« Je vais avoir du mal à en parler.... Dès que je parle de Valérie, je me sens envahi d’émotion. Je l’aimais beaucoup. Tout le monde l’aimait cette femme. On a été ensemble dans trois films et elle a été ma femme deux fois [dans « Safari » puis dans « L’Italien », ndlr] », a rappelé l’acteur marseillais.
« C’est quelqu’un qui m’a marqué. On a peu d’amies femmes. Dans ce métier-là, il y a toujours un peu d’ambiguïté. C’était une espèce de femme, magnifique, belle actrice, très drôle, généreuse », rappelle Kad Merad.
Il explique avoir pensé à Valérie Benguigui pour endosser le rôle dans sa femme dans Marseille. Mais, malheureusement, elle a été emportée par la maladie un an auparavant.
« Quand on l’a écrit, elle était encore parmi nous. On était en train d’écrire le rôle de la femme de Patrick Bosso qu’on avait appelé Valérie car je voulais qu’elle ait le rôle. Je voulais que ce soit elle... Et puis elle est partie très vite, confie-t-il. Evidemment ce fut le choc, à peine 40 ans... C’était la femme que j’adorais au cinéma. Elle me manque beaucoup. Je pense que j’aurais pu faire, avec elle, pleins de films où elle aurait été ma femme. Ça matchait entre nous ».
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