Depuis plusieurs semaines, les allégations de Judith Godrèche ont alimenté les discussions. La comédienne a pris la décision de porter plainte contre le réalisateur Benoît Jacquot pour des faits de "sévices sexuels" qu’elle aurait subis alors qu’elle était mineure.
De plus, elle a également accusé Jacques Doillon, rejoignant ainsi d’autres actrices telles que Isild Le Besco et Anna Mouglalis. Les réalisateurs contestent ces allégations.
Invité pour promouvoir son nouveau film "L’Empire", prévu en salle le 21 février 2024, ainsi que son spectacle consacré à Victor Hugo, Fabrice Luchini s’est retrouvé confronté aux questions de Yann Barthès sur cette affaire.
Dans sa réponse, il a évoqué son expérience avec le réalisateur Éric Rohmer, connu pour son attachement aux actrices. Il a souligné la « dimension virtuelle et platonique des relations » de Rohmer avec les femmes, exprimant ainsi son point de vue sur la sublimation du désir.
« Il était le cinéaste des mecs qui tombaient amoureux des actrices. De merveilleuses femmes. Toute sa vie il est tombé amoureux des actrices, mais comme il était un génie de la sublimation, tout était virtuel et platonique. Ce qui fait que Rohmer a été le grand Marivaux contemporain et il n’a jamais eu envie de rendre concret la potentialité de son désir. Pour faire simple, Rohmer a toujours été platonique et aucune femme n’a été malheureuse », a-t-il indiqué.
Suite à ses confidences, Fabrice Luchini a eu l’impression de s’être mal exprimée.
« Je m’en sors moyennement, je ne sais pas si c’est une bonne réponse », a-t-il conclu.