David Hallyday : la confession déchirante sur son « mal incurable »
L’air préoccupé et le regard assombri par la fatigue, David Hallyday a longtemps suscité l’inquiétude. Si beaucoup redoutaient une maladie physique, c’est une pathologie de l’âme, tout aussi dévastatrice, que l’artiste vient de dévoiler, rapporte France Dimanche.
Dans son documentaire intitulé « Hallyday par David », diffusé le mercredi 10 décembre sur M6, le chanteur a choisi la voie d’une « franchise déroutante ».
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Après avoir publié son autobiographie Meilleur Album aux éditions du Cherche Midi, on pensait que le musicien avait fait le tour de ses secrets. Pourtant, à 59 ans, il révèle porter en lui un mal incurable depuis maintenant huit années : une blessure très profonde.
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Ce traumatisme prend racine dans un événement précis et cruel : le jour de la disparition de son père à Marnes-la-Coquette. David Hallyday a révélé qu’il avait été empêché de se rendre au chevet de Johnny pour un ultime adieu, alors que d’autres personnes, jugées moins proches, y avaient accès.
Le parolier Michel Mallory s’interroge d’ailleurs sur cette mise à l’écart injustifiée à l’extrême fin de la vie du rocker.
Interrogé au micro de RTL, David Hallyday a lâché ces mots qui résonnent comme un constat d’impuissance.
« Tu ne te guéris jamais de ça », a-t-il lâché. « Moi, je ne guérirai jamais de ça. (...) Le temps apaise, mais il y a des choses que le temps n’arrange pas. » Ce sentiment d’avoir été privé de ses derniers instants avec son père reste pour lui une énigme douloureuse qu’il ne parvient toujours pas à comprendre.
Bien qu’il ne nomme pas directement la responsable de ce « mur infranchissable » érigé entre lui et son père, le nom de Laeticia Hallyday plane inévitablement sur ce récit.
David Hallyday évoque également ses cicatrices d’enfance, du divorce de ses parents à la sensation de délivrance qu’il a éprouvée en les voyant enfin cesser d’être malheureux ensemble.
Pour l’artiste, se livrer ainsi avec une « tranquille impudeur » semble être l’unique moyen de surmonter ce fardeau. S’il prône le pardon pour avancer, il rappelle avec force que pardonner n’est en aucun cas synonyme d’oubli.
À travers ce témoignage, David Hallyday ne cherche pas la pitié, mais tente d’exorciser une douleur qui fait désormais partie intégrante de son destin.