C’est l’annonce choc du magazine Ici Paris, qui l’affiche en sa Une.
Et de rappeler que le 16 octobre dernier, l’épouse d’Emmanuel Macron, qui est une ancienne professeur de lettre, lançait ce matin-là la 20e édition de la semaine ELA, association européenne de lutte contre les leucodystrophies (un ensemble de maladies génétiques affectant la « substance blanche » du cerveau), à l’école Lemercier, dans le XVIIe arrondissement de Paris.
Et ce soir-là, des sanglots dans la voix, la première dame a évoqué le meurtre, « le 13 octobre dans le collège et lycée Gambetta d’Arras (Pas-de-Calais), du professeur de français Dominique Bernard qui a succombé sous les coups de poignard de Mohammed Mogouchkov, un homme de 19 ans, d’origine tchétchène, ancien élève de l’établissement ».
Dominique Bernard est présenté par le magazine Ici Paris comme un membre de sa famille. Il est enseignant comme elle.
Et sa mort a évidemment touché Brigitte Macron, comme l’ensemble des Français, au plus profond de son cœur.
Pour cette ex-enseignante qui « partageait les mêmes valeurs que ce pédagogue passionné, c’est comme si le suspect s’en était pris à l’un de ses proches, à un frère », glisse la publication.
« C’était un professeur de lettres unanimement respecté, donc on pense à lui. Je sais ce que c’est que d’appartenir à une communauté éducative », a-t-elle déclaré. « Je sais combien ils souffrent. Je veux leur dire combien on est avec eux. Les parents aussi se manifestent. Nous sommes une communauté : les profs, les élèves, les personnels », a ajouté Brigitte Macron avant d’ajouter très émue. « Notre profession a un sens énorme en ce moment. Nous avons la responsabilité des élèves, c’est à l’école que tout se structure et que tout arrive. », a-t-elle en outre déclaré.