Brigitte Bardot, « une espèce d’hystérique qui roule à 1000 km/h »

– par Christophe Wiedemann
Brigitte Bardot, « une espèce d'hystérique qui roule à 1000 km/h »

Brigitte Bardot est décrite comme Cruella dans les 101 dalma­tiens par Fréde­ric Deban dans son livre « Sous le soleil… pas exac­te­ment ».



Dans cette autobiographie, le comédien livre des secrets du tour­nage de la série de TF1 « Sous le soleil », et balance pour l’occasion sur Brigitte Bardot, qui a failli le tuer.

La rési­dence de l’actrice, la Madrague, se trouvait à quelques centaines de mètres du lieu de tournage de la série de TF1.

Frede­ric Deban raconte que l’icône serait venue très tôt se plaindre. « C’est pas Dieu possible, venir me faire chier à cent mètres de chez moi pour votre tour­­nage de merde ?! », aurait-elle lancé.

La tropé­zienne aurait par la suite tenté de renver­ser Frede­ric Deban avec sa voiture.

« Je crois pouvoir affir­­mer avoir été la cible privi­­lé­­giée des écarts de conduite de la célé­­bris­­sime Brigitte Bardot. Cela s’est produit près de la plage des Cane­biers où nous avions élu domi­­cile à long terme, à dix minutes à pied de La Madrague, son refuge à elle. J’ar­­rive à un carre­­four, je me retrouve nez-à-nez avec un engin, conduit par une espèce d’hys­­té­­rique qui roule à 1000 km/h au volant d’une Méhari vert caca d’oie, genre ‘Cruella dans les 101 Dalma­­tiens". Je freine comme un malade et dérape dans les graviers, m’éta­­lant de tout mon long et termine ma course dans le fossé. Je ne distingue pas son visage, mais j’en­­tends un « Connard, tu peux pas faire atten­tion ?? », raconte-il.

L’histoire se serait répété le lendemain. Il voit Brigitte Bardot voci­fè­rer depuis sa voiture remplie de chiens recueillis, « qui montrent leur dents » et « hurlent à la mort ».

« Je stoppe net à la vue de la voiture vert caca d’oie. J’ai comme l’im­­pres­­sion d’avoir déjà vécu ce moment et je vois ou plutôt découvre le visage de celle qui a tenté de m’assas­si­ner la veille. La Méhari et la mégère voci­­fé­­rante déboulent à la vitesse d’une Formule 1 et, pour la deuxième fois en deux jours, je me retrouve dans le fossé. », ajoute-t-il.