Anne-Claire Coudray : une discipline de fer et un petit tic qui interpelle
Chaque fin de semaine, elle devient l’un des visages les plus familiers de France. À la tête des journaux télévisés du week-end sur la première chaîne, Anne-Claire Coudray s’invite dans le quotidien de millions de foyers.
Consciente de la responsabilité que représente sa mission, la journaliste de 48 ans s’impose une rigueur quasi militaire pour garantir sa présence à l’antenne. Mais une tic, un curieux geste, qui est souvent reproché. Et elle en a récemment parlé.
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« Notre seule obligation, en tant que présentateur, c’est d’être à l’antenne à l’heure », a-t-elle ainsi expliqué dans les colonnes de Télé 7 Jours, repris par France Dimanche.
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Cette exigence de ponctualité l’oblige à modifier radicalement ses habitudes de vie. Par mesure de précaution, elle a notamment délaissé son scooter et tire un trait sur les joies du ski durant la saison hivernale.
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Au-delà de ses activités sportives, la présentatrice évite également des situations quotidiennes banales mais potentiellement risquées pour le direct. Ainsi, toute l’équipe « évite de prendre l’ascenseur avant le JT » afin de ne pas se retrouver bloquée à quelques secondes du générique.
Cette quête d’excellence impose à Anne-Claire Coudray une forme d’exemplarité constante, tant dans son élocution que dans sa posture. Elle se décrit d’ailleurs comme « astreinte à une forme d’exemplarité, à un certain classicisme verbal et corporel ». Pourtant, malgré ce contrôle rigoureux, un petit détail naturel a fini par attirer l’attention d’un téléspectateur particulièrement attentif.
En effet, avec une honnêteté désarmante, la journaliste a confessé une habitude gestuelle dont elle a du mal à se défaire. « Je ne devrais pas vous le dire », a-t-elle glissé à nos confrères, avant de raconter qu’un homme lui avait écrit car il était agacé par ses mouvements de bras. « C’est un tic que j’essaie de maîtriser, parce que je parle beaucoup avec mes mains... », reconnaît celle qui ne se rend pas toujours compte de cette gestuelle lorsqu’elle est plongée dans l’actualité.
Néanmoins, face aux reproches, elle conserve un calme olympien. Pour elle, s’exposer chaque jour au public, c’est aussi accepter que les remarques portent sur son apparence physique.
Loin d’être offensée, elle considère ces avis comme faisant partie intégrante de son métier. Comme elle l’explique avec philosophie, s’incruster deux fois par jour dans le salon des Français, lors des (JT de 13 heures et de 20 heures), donne naturellement le droit aux auditeurs d’exprimer leurs préférences.
« Vous apprenez à l’accepter, puisque c’est le jeu », conclut-elle. Une maturité exemplaire qui prouve que, derrière le classicisme du journal, se cache une femme capable d’autodérision et d’une grande sérénité face au jugement du public.