Alain-Fabien Delon s’oppose farouchement à la vente de Douchy
Le conflit qui déchire le clan Delon prend une tournure de plus en plus intime et géographique. Au cœur de la discorde se trouve désormais le domaine de Douchy, lieu de repos éternel du regretté acteur. Si Anouchka et Anthony semblent avoir trouvé un terrain d’entente pour se séparer de cette propriété historique, Alain-Fabien, lui, fait de la résistance.
Pour le jeune homme, l’idée même de vendre ce sanctuaire est insupportable : « Comment faire du profit sur la dernière demeure de papa ? Ça me fait vraiment beaucoup de mal », confie-t-il à Paris Match. Ses confidences sont reprises par le magazine France Dimanche.
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S’il dit comprendre le souhait de son frère aîné — récemment installé sur place — de vouloir mettre un terme définitif à cette épuisante guerre d’héritage, il refuse catégoriquement que ce deuil se transforme en opération immobilière.
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Face aux critiques, le papa de la petite (Romy) tient à mettre les points sur les i : ce n’est pas l’appât du gain qui motive son offensive judiciaire. Selon lui, s’il n’agissait que pour l’aspect financier, il aurait déjà récupéré son « pognon » depuis bien longtemps. Interrogé sur sa situation actuelle, celui qui assure « se débrouiller » au quotidien rappelle qu’il n’a jamais compté sur la fortune paternelle pour subsister.
« J’ai toujours été dans la merde et je me suis toujours débrouillé tout seul », affirme-t-il.
Et de balayer ainsi les accusations d’opportunisme. Sa détermination est totale, et le temps ne semble pas être un obstacle pour lui.
Conscient que la justice peut être lente et coûteuse, Alain-Fabien se dit prêt à affronter un bras de fer de plusieurs années s’il le faut. Son sentiment d’avoir été sous-estimé par ses pairs et par le système juridique semble être devenu son moteur principal.
« On ne me prend pas au sérieux dans cette procédure depuis le début (…) Je compte bien aller au bout des choses », martèle-t-il. Alors que la fratrie se fragmente un peu plus chaque jour, le benjamin du clan s’érige en gardien du temple, quitte à ce que ce combat ne l’isole davantage.
Pour lui, la mémoire de son père ne peut être soumise aux lois du marché, et il n’en a tout simplement « rien à faire » du temps que cela prendra pour obtenir gain de cause.