Testament, société Adid, Douchy : pourquoi Alain-Fabien Delon veut rayer Anouchka de l’héritage ?

– par Nolwenn A. Dalpiva
Testament, société Adid, Douchy : pourquoi Alain-Fabien Delon veut rayer Anouchka de l'héritage ?

La trêve n’aura été que de courte durée chez les Delon. Alors que l’ombre de la légende du cinéma plane toujours sur Douchy, son fils cadet, Alain-Fabien, vient de porter le conflit familial sur le terrain judiciaire helvétique. Après avoir contesté le testament de son père en France, le mannequin de 31 ans s’attaque désormais aux intérêts suisses de sa sœur.
Le magazine Closer revient sur cette brouille.



Son objectif est clair et sans détour : il réclame « l’indignité successorale de ma sœur ».

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Lors d’un entretien choc accordé à (RTL) le 11 décembre, il a affirmé avec virulence ne plus supporter les privilèges accordés à Anouchka Delon.

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« Je n’ai pas envie qu’elle touche quoi que ce soit, même pas un centime », a-t-il déclaré dans le cadre de cet entretien.

Au cœur de cette nouvelle bataille se trouve le codicille de 2022, qui lègue à la jeune femme l’exclusivité de la société (Adid), gérant la prestigieuse marque internationale du Samouraï.

Pour Alain-Fabien, cet acte est un véritable « scandale » orchestré alors que leur père était dans une situation de grande vulnérabilité. Il décrit une scène qu’il juge digne d’un film, affirmant qu’Anouchka et ses alliés auraient « exfiltré » Alain Delon de sa clinique entre Genève et Lausanne pour l’emmener signer chez le notaire avant de le ramener incognito.

Persuadé que son père n’avait plus toute sa tête depuis son AVC en 2019, le benjamin confie que le signe flagrant de ce déclin était que l’acteur « était devenu mielleux et gentil », loin de son tempérament d’autrefois.

Le jeune papa de la petite (Romy) assure ne « plus dormir la nuit » et s’oppose farouchement à toute vente du domaine de Douchy. Quant à ceux qui l’accusent de ternir la mémoire du monstre sacré, il rétorque sèchement : « Mon père ne m’a pas attendu pour salir son propre nom ».

La réplique d’Anouchka ne s’est pas fait attendre. Sur (Instagram), elle a dépeint une version radicalement différente, se voyant comme l’enfant préférée transformée en « mouton noir ».

Elle décrit son frère comme « un petit garçon très, très en colère », agissant tel un « Brutus ou Judas » au milieu d’un « scénario calomnieux et paranoïaque ».

Elle n’hésite pas à évoquer des « paradis artificiels » pour expliquer les agissements de son cadet, qualifiant ses méthodes de « chantage de mafieux de série B ». Profondément blessée que l’on s’en prenne à la « dignité » et aux « dernières volontés » de leur illustre géniteur, elle a juré de ne pas capituler face à ces attaques qu’elle juge infondées. La justice suisse doit désormais trancher ce duel fratricide où l’honneur et l’argent se mêlent dans un fracas médiatique sans précédent.