Valé­rie Trier­wei­ler et François Hollande, « la victime et le bour­reau de l’autre »

– par Nora Semlali
Valé­rie Trier­wei­ler et François Hollande, « la victime et le bour­reau de l'autre »

Valé­rie Trier­wei­ler et François Hollande sont à la fois comme « la victime et le bour­reau de l’autre », explique dans les colonnes de Gala, Patrice Bian­cone, l’auteur « La malé­dic­tion de l’Ely­sée », (Editions du Cherche Midi).



Le journaliste a été directeur de cabinet de l’ex première dame.

Il explique dans un premier temps que la politique « ne rend pas fou, car on peut en guérir (Sourire) ».

« Mais elle contri­bue à une perte des repères. L’ex­pres­sion « les sans-dents », par exemple, ce n’était pas une volonté de repous­ser les plus précaires, mais une tenta­tive ratée d’hu­mour. François Hollande a beau­coup de mal à expri­mer une empa­thie, mais c’est un homme à la recherche du consen­sus, qui n’aime pas heur­ter les gens », explique-t-il dans Gala.

« Il n’aime pas les choses néga­tives. Il les fuit, même. Valé­rie Trier­wei­ler l’a soutenu dans sa conquête du pouvoir , mais elle ne s’ima­gi­nait pas deve­nir Première dame. Elle s’est retrou­vée au pied du mur, tiraillée entre les attentes des Français, celles des conseillers du président, celles de la majo­rité, celles de l’op­po­si­tion… Elle a voulu rester elle-même, ce qui n’était pas une mauvaise idée », poursuit le journaliste.

Et d’ajouter : « Sauf qu’il fallait se débar­ras­ser des excès. La prin­ci­pale erreur de François Hollande, c’est de s’être présenté comme « un président normal ». Prési­der la France, cela n’a rien de normal. Il aurait dû choi­sir le terme « humain ».