Coup de tonnerre dans la sphère politico-artistique ! L’ex-président de la République François Hollande et son épouse, Julie Gayet, récemment visés par des rumeurs de rupture, se retrouvent dans la tourmente judiciaire.
Tous deux ont été entendus par la police dans le cadre d’une enquête sur des soupçons de corruption et trafic d’influence autour du financement du film Tout là-haut, produit par Julie Gayet.
Une production au cœur des soupçons !
Le long-métrage, sorti en 2017 et réalisé par Serge Hazanavicius, fait aujourd’hui l’objet d’une information judiciaire ouverte en 2021 par le Parquet national financier.
En ligne de mire : le financement du film, qui pourrait être lié à un contrat d’armement conclu en 2016 entre la France et l’Inde, concernant la vente de 36 avions de chasse pour une somme colossale de 7,8 milliards d’euros. À l’époque, François Hollande était encore à l’Élysée.
Le lien entre ces deux affaires ? Un milliardaire indien au cœur du deal militaire, qui aurait également contribué financièrement à la production du film. De quoi faire naître le doute sur d’éventuelles faveurs croisées ou pressions politiques.
Julie Gayet a été convoquée à trois reprises en audition libre par les enquêteurs.
L’actrice aurait affirmé n’avoir jamais eu connaissance du rôle du mécène dans les ventes d’armes et avoir agi en toute bonne foi dans le cadre du financement du film. Elle aurait également assuré n’avoir jamais accompagné François Hollande dans ses déplacements officiels à l’étranger.
Les enquêteurs s’intéressent cependant à un dîner organisé à l’Élysée en juin 2016, auquel aurait assisté ce fameux milliardaire, ainsi qu’à des échanges de SMS entre ce dernier et Julie Gayet. Les messages, selon elle, seraient restés “cordiaux et personnels”, évoquant des vœux pour Pâques ou des anniversaires, sans lien avec le cinéma ou la politique.
L’ancien chef de l’État a, lui aussi, été entendu dans le cadre de cette affaire. Les enquêteurs cherchent à déterminer s’il y a eu usage de son influence pour favoriser le financement du film par des moyens détournés, ou si tout cela ne relève que de coïncidences malheureuses.
Julie Gayet nie toute implication dans des affaires politiques et rappelle n’avoir joué aucun rôle dans les négociations militaires ou les décisions économiques de son époux. En attendant, le couple reste présumé innocent, comme le veut la loi.