Stéphane Bern couvre de fleurs Cyril Hanouna et Nikos Alia­gas

– par Nolwenn A. Dalpiva
Stéphane Bern couvre de fleurs Cyril Hanouna et Nikos Alia­gas

En trente ans de télé, Stéphane Bern garde la tête sur les épaules, reste proche des français, ce qui est loin d’être le cas d’une bonne partie de ses collègues.



« La télé modi­fie forcé­ment une vie », reconnait lors d’un entretien avec TV Mag, l’animateur vedette de France 2.

’On devient connu. Mais elle ne m’a ni changé ni rendu fou. Je me suis adapté. Les gens m’ont vu gran­dir. Je reviens de loin ! Ça fait trente ans que je suis dans le paysage, mais j’ai conservé des rapports simples avec les Français’.

Ces rapports simples avec les français ont été oubliés par une partie de ses collègues.

’Les anima­teurs télé sont deve­nus une caste et ne savent plus comment vivent les Français. On peut conti­nuer à être soi-même sans se vautrer dans l’arro­gance, comme certains qui animent une émis­sion cultu­relle que personne ne regarde, mais qui ne veulent pas être déchus en se mettant au service du public’, regrette-il.

’J’ai vu les médias bascu­ler vers plus de faci­lité et de vulga­rité, dénonce Stéphane Bern. Ce qui m’amuse, ce sont ces anima­teurs de télé­réa­lité dont on fait du jour au lende­main des vedettes. Eux changent. Mais des amis comme Cyril Hanouna ou Nikos Alia­gas sont restés dispo­nibles et adorables. Ils ont une éduca­tion, des prin­cipes et n’ont pas choisi de faire ce métier pour être simple­ment célèbres ».