Renaud face à l’alcoolisme, sa fille balance tout
Invitée sur le plateau de C à Vous ce mercredi 1er octobre pour faire la promotion de son livre coécrit avec Erwan L’Éléouet, Renaud : Le livre (à paraître le 10 octobre aux éditions La Martinière), Lolita Séchan s’est livrée sans filtre sur les coulisses de son enfance.
La fille du chanteur Renaud et de Dominique Quilici a notamment évoqué l’épreuve de l’alcoolisme de son père, une addiction qui a bouleversé le quotidien familial.
À lire : Renaud noie son chagrin dans le Vaucluse, son paradis dévoilé (photo)
Alors qu’elle annonçait le 22 août dernier qu’elle devenait la manageuse-agent de son père, l’écrivaine est revenue sur cette période difficile.
À lire : Renaud, à peine marié, il veut fuir !
Interrogée par Anne-Élisabeth Lemoine sur le fait d’être devenue une « vigie, une sentinelle avec votre mère auprès de votre père » face à sa dépression et à « l’alcool dans lequel il se réfugiait », Lolita Séchan a témoigné avec émotion.
Elle a expliqué que l’alcoolisme est une épreuve qui s’installe lentement : « Ce sont des choses qu’on peut dire aujourd’hui avec le recul mais quand on le vit, sur le moment, comme n’importe quelle famille, on est dans le tourbillon de la vie qui bascule ».
Pour la fille du chanteur, l’alcool n’était qu’un symptôme : « l’alcool, c’est un camouflé, ce sont des choses qui permettent de tenir ». Elle a souligné la difficulté d’obtenir un diagnostic clair : « C’est très long avant de poser un diagnostic et d’avoir les bonnes personnes en face pour savoir comment être accompagné ».
Ce combat, c’est d’abord sa mère, Dominique Quilici, qui l’a mené avec une détermination sans faille. « Ma mère a lutté des années et des années pour l’accompagner avec ses armes à elle et ses outils au quotidien, en s’usant même au coût de sa santé », a révélé Lolita Séchan dans le cadre de cette émission
Elle-même a dû prendre le relais à l’adolescence, un âge où l’on ne rêve que de s’émanciper.
« J’étais ado et quand on est ado on n’a qu’une envie c’est de partir, s’émanciper de sa famille mais c’était impossible d’abandonner », se souvient-elle. Des confidences touchantes sur le lourd tribut payé par la famille pour soutenir l’artiste contre ses démons.
