
Le Bal de la Rose, événement phare de la principauté de Monaco, a une fois de plus illuminé le Rocher de mille feux.
Kate Middleton et William protègent leur fille Charlotte du syndrome de la « pièce de rechange », inspirés par l’expérience de Harry.
Le prince et la princesse de Galles mettent tout en œuvre pour préserver leur fille, la princesse Charlotte, d’un poids psychologique bien connu au sein de la famille royale : celui d’être la "pièce de rechange".
Cette démarche de protection parentale rappelle douloureusement l’expérience vécue par le prince Harry, qui a largement documenté ce sentiment dans son livre.
La princesse Charlotte, qui vient d’avoir 10 ans, occupe une position complexe au sein de la monarchie britannique : celle de deuxième enfant après son frère aîné, le futur roi George (11 ans). Une place qui, si l’on en croit le prince Harry dans son livre Spare, peut être source de "traumatisme".
Le duc de Sussex y a confié s’être toujours senti traité comme la "pièce de rechange" de son frère aîné, le roi William (son père).
Il décrit ce rôle ainsi : « J’étais l’ombre, le soutien, le plan B. J’ai été mis au monde au cas où quelque chose arriverait à Willy ».
Prince Harry a également raconté comment, enfant à Balmoral, la moitié de la chambre qu’il partageait avec son frère était « plus petite et malheureuse », une injustice symbolique qu’il n’a jamais remise en cause car, dit-il, « Je n’ai jamais demandé pourquoi, je m’en fichais. De plus, ce n’était pas nécessaire : Willy, qui a deux ans de plus que moi, était l’héritier, j’étais le réserviste … »
Un tel "traumatisme", William et Kate sont bien déterminés à ce qu’il ne se reproduise pas pour leur fille. Le biographe royal Robert Hardman, dans les colonnes de People, confirme que les parents sont "bien conscients de la complexité de sa position" et savent que son "chemin royal... est semé d’embûches potentielles". Ils font donc "tout ce qu’ils peuvent pour la protéger" activement.
Cette complexité du rôle de "numéro 2" au sein d’une institution strictement hiérarchisée n’est pas nouvelle. La reine Élizabeth en était "bien consciente", et l’on dit qu’elle avait un "faible particulier" pour sa sœur Margaret, son fils Andrew et son neveu Harry, tous concernés par cette place délicate. Tout le monde au sein de la monarchie britannique "en est conscient", ajoute Robert Hardman, "surtout William".
Le prince considère que l’un de ses "devoirs les plus importants" n’est pas seulement de se préparer à devenir souverain, mais aussi de "rendre la vie royale accessible et non effrayante pour tous ses enfants" : George (11 ans), Charlotte (10 ans) et Louis (7 ans).
De plus, Charlotte bénéficie d’une position historique unique et rassurante : elle est la "première femme de la famille royale à ne pas perdre sa place dans la ligne de succession au profit d’un frère cadet", grâce à la loi de 2013, le Succession to the Crown Act. Son rôle pourrait prendre une dimension officielle supplémentaire à l’avenir.
Elle pourrait un jour se voir attribuer le titre prestigieux de "princesse royale", actuellement détenu par sa grand-tante, la princesse Anne d’Angleterre, rappelle Bunte.
Un titre qu’il "appartient au monarque d’accorder", mais que, fait notable, la princesse Charlotte "pourrait encore choisir de refuser".
Ces articles devraient vous intéresser :