Pierre Palmade libre mais tellement seul

Le 16 avril dernier, le couperet tombait : Pierre Palmade retrouvait la liberté, après quelques mois derrière les barreaux. Désormais installé dans sa demeure, il devra inévitablement inscrire ses jours dans le cadre strict d’un bracelet électronique, purgeant ainsi la fin de sa peine.
Et pour le magazine Ici Paris, cela ne fait aucun doute, il va se sentir si seul les prochaines années.
Par ailleurs, la justice a été claire : Pierre Palmade devra inévitablement éviter certains quartiers qui seraient infréquentables de Bordeaux, notamment les Aubiers, Saint-Michel et les Capucins.
Pour l’hebdomadaire people, ce seraient de véritables plaques tournantes du trafic de stupéfiants.
À cela s’ajoutent des tests réguliers et l’interdiction formelle d’entrer en contact avec certaines personnes, notamment la famille des victimes du tragique accident de février 2023.
Les jours à venir s’annoncent cruciaux. Car derrière la liberté retrouvée se cache un homme terriblement seul, confronté à un quotidien morne, croit savoir la publication.
« Tous ses amis lui ont tourné le dos, à part Michèle Laroque qui l’évoquait dernièrement sur France Inter du bout des lèvres », confie une source proche. Et ses relations tendues avec ses sœurs n’arrangent rien à son moral fragilisé.
Dans l’austérité de sa cellule de 9 m², les journées étaient certes structurées, mais cette routine offrait paradoxalement un cadre rassurant.
Aujourd’hui, installé dans un vaste pavillon en lisière de Bègles, Pierre Palmade se retrouverait seul. « On espère tous qu’il tiendra le coup face à sa solitude », s’inquiète un de ses rares fidèles.
Condamné en novembre dernier à cinq ans de prison dont deux ferme, Pierre Palmade n’a qu’une obsession : retrouver la grâce aux yeux du public. Mais son avenir professionnel demeure plus qu’incertain. Pour l’heure, il se consacre principalement à l’écriture de son autobiographie pour un éditeur parisien. Un projet initié en prison.
Mais l’après ? Conscient du précipice de la rechute, l’humoriste a évoqué le recours à une psychothérapie approfondie.