Patrick Cohen invoque Brigitte Macron pour se défendre : le parallèle enflamme la Toile

– par Nolwenn A. Dalpiva
Patrick Cohen invoque Brigitte Macron pour se défendre : le parallèle enflamme la Toile

L’ambiance était électrique au sein de l’Assemblée nationale. Patrick Cohen, journaliste de C à Vous et de France Inter, était entendu par la (commission d’enquête) sur la neutralité des médias.



Très attendu sur l’affaire des vidéos enregistrées à son insu en septembre dernier, le journaliste n’a pas hésité à sortir les griffes. La polémique impliquant Brigitte Macron a été rappelée à cette occasion.

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Pour répondre aux attaques de la députée RN (Caroline Parmentier), qui l’accusait de partialité politique, il a choisi une stratégie de défense pour le moins surprenante : utiliser les propos de Sébastien Chenu concernant Brigitte Macron.

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Un retour de bâton destiné à souligner ce qu’il considère comme une incohérence flagrante de la part de ses opposants.

Début décembre 2025. Brigitte Macron avait qualifié de « sales connes » des militantes féministes venues perturber un spectacle de l’humoriste Ary Abittan. À l’époque, le vice-président du RN, Sébastien Chenu, avait volé au secours de l’épouse du chef de l’État en affirmant qu’exploiter un propos privé pour créer une polémique était « très malsain ».

C’est précisément cet argument que Patrick Cohen a brandi devant les députés pour dénoncer le traitement des vidéos publiées par le média conservateur « L’Incorrect ». Selon lui, on ne peut pas protéger l’intimité de la Première dame d’un côté et organiser une « opération de propagande » basée sur des conversations privées de journalistes de l’autre.

Pourtant, cette tentative de diversion n’a pas du tout convaincu. Sur les réseaux sociaux, les propos du complice d’Anne-Elisabeth Lemoine n’ont pas fait l’unanimité. Une « comparaison foireuse » est évoquée.

Il est indiqué que les propos de Brigitte Macron n’étaient qu’une opinion personnelle, tandis que les échanges de Patrick Cohen en septembre suggéraient, selon ses accusateurs, une volonté d’influencer les prochaines échéances électorales.

Pour beaucoup, utiliser les moyens du service public pour élaborer des stratégies politiques n’a rien de « privé ». Entre dénonciation de « méthodes de barbouzes » et soupçons de collusion, cette audition aux allures de « tribunal populiste » confirme la fracture profonde entre une partie de la classe politique et les têtes d’affiche de l’information publique.