
Les fêtes de fin d’année ont pris une teinte plus tranquille pour Emmanuel Macron, qui, quelques jours après la controverse autour de la loi sur l’immigration, a opté pour une pause bien méritée en passant Noël au fort de Brégançon, entouré de sa...
Invité de « L’émission politique », présentée par Léa Salamé et David Pujadas sur France 2, Michel Houellebecq explique la politique est loin d’être une question d’idéologie, comme c’est souvent supposé, mais c’est surtout une question « de classe sociale », et en profite pour parler de la campagne d’Emmanuel Macron.
De passage sur le plateau de cette émission, l’auteur à succès a livré son avis sur cette campagne présidentielle, une campagne surprenante et « palpitante », allant jusqu’à la comparer à la série danoise sur le milieu de la politique « Borgen ».
« Il y a une classe qui vote Le Pen, une classe qui vote Mélenchon, une classe qui vote Macron et une classe qui vote Fillon », explique Michel Houellebecq.
Et de poursuivre : « Que je le veuille ou non, je fais partie de la France qui vote Macron, parce que je suis trop riche pour voter Le Pen ou Mélenchon et je ne suis pas un héritier pour voter Fillon ».
“La France de Marine Le Pen n’habite pas à Paris, elle habite dans des zones périphériques. De fait j’ai perdu le contact, je ne pourrais pas écrire là-dessus ». Il s’agit, pour lui, d’une « faute professionnelle ».
Enfin, il considère la campagne de Macron comme « thérapie de groupe, pour convertir les Français à l’optimisme ».
Pour autant, l’auteur refuse de dire pour qui il ira voter ce dimanche.
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