La "descente aux enfers" d’Arthur et Mareva Galanter
Deux ans après l’attaque terroriste du Hamas en Israël, Arthur publie son premier livre, J’ai perdu un Bédouin dans Paris, aux éditions Grasset. Ce récit, qui sort le 1er octobre, est le plus personnel de cette rentrée littéraire, revenant sur la déflagration qu’a provoquée en lui l’attentat du 7 octobre 2023 et ses conséquences sur ses proches.
Comme le rapporte le magazine Public dans son édition de cette semaine, l’animateur de TF1 n’avait pourtant jamais imaginé écrire un tel ouvrage. Il le rappelle lui-même sur Instagram. « Depuis toujours, je vous divertis à la télévision. Je ne vous ai jamais parlé d’autre chose, car j’ai toujours considéré que ce n’était pas mon rôle. », a-t-il indiqué.
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Mais les tragiques événements ont bouleversé le cours de son existence. « Presque malgré moi, je suis devenu une voix dans le vacarme et le mensonge », confie-t-il.
Son engagement et ses prises de parole lui ont valu de vivre désormais sous protection policière. L’année dernière, il révélait sur le plateau d’Apolline de Malherbe qu’il était accompagné 24 heures sur 24 par des policiers et qu’il était contraint de déposer plainte pour les très nombreuses et quotidiennes menaces de mort qu’il recevait. Il révélait également que son engagement lui avait coûté de belles amitiés.
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Pas étonnant qu’aujourd’hui, dans sa première publication, Arthur admette que cette nouvelle normalité a mis à mal son équilibre personnel et familial. « Ce fut une bascule, une descente aux enfers où j’ai entraîné ma famille, mes proches, dans une apnée interminable », révèle-t-il. Il voyait dans leurs yeux « ma peur reflétée, ma colère, mon impuissance ».
D’autant plus que le mari de Mareva Galanter, père de trois enfants dont la petite Manava, n’est pas resté les bras croisés. Dans son livre, il raconte s’être exposé au danger, allant jusque « sous les missiles du Hamas ».
Et ce risque forcément, comme le rappelle l’hebdomadaire people, rejaillit sur les siens. Arthur assume totalement. « Pour survivre, dévoile-t-il, pour transformer la douleur en action ». Un combat qu’il mènera à présent aussi bien dans les médias qu’en librairie.
