Arthur lâche une bombe à l’Élysée : « ça me rend pas fier » devant un Emmanuel Macron bouleversé !

– par Christophe Wiedemann
Arthur lâche une bombe à l'Élysée : « ça me rend pas fier » devant un Emmanuel Macron bouleversé !

Lors de la remise du Prix Jean-Pierre-Bloch, Arthur a créé la surprise en livrant un discours sans concession devant un Emmanuel Macron visiblement ému. L’animateur a mis les pieds dans le plat !



Mercredi soir, le président de « la » République honorait deux personnalités engagées : l’humoriste Sophia Aram et Arthur, tous deux lauréats du Prix Jean-Pierre-Bloch, décerné par la LICRA pour leur engagement en faveur des droits de l’Homme.

Une première dans l’histoire de ce prix.

Après avoir chaleureusement remercié la LICRA et salué le courage de son "amie" Sophia Aram, l’animateur star de TF1 a pris l’assistance de court avec un discours personnel.

« Je vais être honnête, je ne sais pas comment recevoir ce prix. Je suis là, devant vous, et au lieu d’être heureux, je ressens quelque chose de plus profond qui me bouleverse », a-t-il confié.

« Parce que je me dis qu’en France, en 2025, on remet une récompense à quelqu’un juste parce qu’il a dit que l’antisémitisme était inacceptable. Et ça, ça me rend pas fier ».

L’animateur a ensuite dressé un tableau sombre de son quotidien, évoquant la peur qui l’habite depuis le 7 octobre. "Comme tous les juifs de France, monsieur le président, je vis désormais avec une peur qui ne me quitte plus. Une peur intime, une peur qu’on n’avoue qu’à demi-mot. Même à ses proches », a-t-il confié.

Le mari de Mareva Galanter a aussi partagé des anecdotes sur la façon dont ses parents « changent leur nom pour commander un taxi » ou « ces commerçants dont les vitrines sont taguées ».

Mais c’est surtout le silence des personnalités publiques qui a révolté Arthur.

"Où sont ceux qu’on admirait, qui avaient toujours le mot juste ? Les artistes, les penseurs, les humanistes, les féministes, les grandes voix ? Les amis d’hier aujourd’hui si silencieux, flous, tièdes, ambigus », s’est demandé celui qui est placé sous protection rapprochée.

Un silence qu’il juge « plus blessant que toutes les insultes ».

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