Arthur et Benjamin Duhamel : accrochage en direct !

– par Nolwenn A. Dalpiva
Arthur et Benjamin Duhamel : accrochage en direct !

Le passage d’Arthur sur France Inter pour la promotion de son livre, J’ai perdu un Bédouin dans Paris, a donné lieu à un échange légèrement musclé avec Benjamin Duhamel.



Venu parler des profondes transformations de sa vie après les attentats du 7 octobre 2023 en Israël, l’animateur star de TF1 s’est retrouvé au cœur d’un débat sur le conflit israélo-palestinien.

À lire : Arthur, quotidien sous haute tension après des menaces de mort

L’ouvrage, à paraître ce mardi 7 octobre 2025 aux éditions Grasset, est d’ailleurs né dans l’esprit du mari de Mareva Galantersuite à un passage sur cette même radio, un an plus tôt, comme l’a rappelé Benjamin Duhamel lors de leur entretien du 30 septembre.

À lire : La "descente aux enfers" d’Arthur et Mareva Galanter

L’animateur de la matinale a souhaité interroger son invité sur la réaction des Français face à ce conflit.

« Est-ce que vous considérez que l’opinion publique, les Français juifs et non juifs, ont suffisamment pleuré les dizaines de milliers de victimes civiles à Gaza comme beaucoup ont pleuré, et à raison, les victimes du pogrom du 7 octobre. Est-ce que les propos, les mots, ont été suffisamment forts ? », lui a demandé le fils de Nathalie Saint-Cricq.

Arthur a immédiatement déploré le nombre de morts des deux côtés : « Je pense qu’un mort qu’il soit à Gaza ou à Tel Aviv, c’est un mort de trop et je pense que celui qui n’est pas bouleversé par les milliers de morts à Gaza n’a pas d’humanité en lui ».

Cependant, lorsque Benjamin Duhamel a renchéri en abordant la question du « Oui mais » et en sous-entendant que la radio avait pu minimiser les victimes à Gaza, le ton est monté.

« Cher Benjamin, nous sommes sur une radio qui, depuis le 7 octobre, tous les jours, a rappelé ce qui se passait à Gaza, parfois de manière partisane mais c’est la politique », a rétorqué l’animateur de Vendredi tout est permis. Une formulation qui a fait sortir de ses gonds Benjamin Duhamel : « Non je ne crois pas partisane, non, non ».

Après cette passe d’armes, Arthur a reconnu avoir été « maladroit » dans sa formulation et a nuancé ses propos en généralisant sa remarque sur les personnalités invitées.

Il a conclu en rappelant l’objet principal de son livre : « Mais, moi, mon livre n’est pas sur Gaza mais sur la solitude des juifs après le 7 octobre, sur ce sentiment d’abandon, sur cette peur croissante et sur la montée de l’antisémitisme ».