L’année terrible d’Angélique Angarni-Filopon ! Miss France révèle les « injures racistes » et les « menaces de mort » qu’elle a subies
Son règne a été l’un des plus difficiles de l’histoire du concours. Angélique Angarni-Filopon, l’actuelle Reine de Beauté, s’apprête à rendre sa couronne le cœur serré, après une année marquée par les « polémiques, le harcèlement et les injures racistes ». Face à cette violence inouïe, la jeune femme a tenu à agir, même à la fin de son mandat.
Lors du grand voyage préparatoire en Martinique, un nouveau module a été ajouté au programme des trente aspirantes au titre de Miss France : un atelier de sensibilisation au cyberharcèlement, expressément demandé par Angélique Angarni-Filopon.
Durant cet « échange », la Miss, qui serait en couple, a mis en garde les candidates en leur lisant quelques-uns des messages de haine reçus durant son règne. « D’une violence inouïe », ce torrent de haine a « glacé les jeunes femmes ».
« Ça les a choquées et j’ai essuyé quelques larmes car elles ne s’attendaient pas à ça », confesse Angélique dans Paris Match. Celle dont la mère a été victime d’un cancer du seinajoute, avec courage : « Mais j’ai un devoir de vérité ».
L’année n’a pas été simple pour la belle Yvelinoise de 35 ans. Frédéric Gilbert, président de la Société Miss France, admet dans Le Parisien qu’« Elle a reçu des menaces de mort. Nous avons dû renforcer sa sécurité, faire un signalement à la police et elle a déposé plusieurs mains courantes ».
Tout a commencé le soir de son élection par des messages « à caractère raciste ». Récemment, sur RTL, elle déclarait : « On m’a reproché ma couleur de peau. On m’a beaucoup comparé à un animal ou à un transsexuel aussi ».
À cela s’est vite ajoutée une « terrible controverse » autour de Charlie Hebdo, où son refus de dire qu’elle était « Charlie » au lendemain des dix ans de l’attentat terroriste a déchaîné la haine. « J’ai eu peur pour elle, pour son moral. Personne n’est prêt à subir une telle violence. Les gens ne pardonnent rien à Miss France », admet Frédéric Gilbert.
Malgré cette violence, l’ancienne hôtesse de l’air a tenu bon : « Je n’ai jamais voulu arrêter : J’ai juste expliqué que c’était beaucoup pour moi, malgré mon âge et ma maturité », souffle-t-elle. Dans quelques jours, elle rendra sa couronne, « marquée à vie » par cette expérience.