Judith Godrèche menacée : des tags glaçants visant sa fille découverts à son domicile
Judith Godrèche a une nouvelle fois pris la parole, mais cette fois-ci hors des projecteurs. Dans un message partagé sur Instagram, l’actrice et réalisatrice a révélé être la cible depuis plusieurs jours de menaces d’une violence glaçante à son domicile parisien, impliquant même sa fille.
Une situation qui a provoqué l’indignation de ses nombreux soutiens, quelques mois après son discours marquant aux César, où elle dénonçait déjà avec force les violences sexuelles faites aux femmes.
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Dans son texte, Judith Godrèche, qui avait récemment pris du bon temps en Corse, décrit une véritable campagne d’intimidation menée en pleine nuit. « La violence et la lâcheté, toujours. Venir taguer en pleine nuit des insultes pour m’intimider, et pire, s’en prendre à mes enfants, ma famille », écrit-elle, évoquant des inscriptions menaçantes découvertes sur les murs de son domicile.
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Une plainte a d’ores et déjà été déposée. L’actrice interpelle directement les auteurs : « À un moment ou à un autre, il leur faudra assumer leurs actes, à la lumière du jour. »
Actuellement en tournage en Normandie, notamment à Rouen, pour son prochain film adapté du roman « Mémoire d’une fille » d’Annie Ernaux, Judith Godrèche raconte que ces attaques surviennent alors qu’elle consacre toute son énergie à son travail. Mais la brutalité des mots ne laisse aucun doute sur l’intention de leurs auteurs. « Des menaces et insultes. Une entreprise d’intimidation. Sur l’un de ces tags, le mot viol est utilisé de la manière la plus tordue qui soit – s’en prenant à ma fille et à moi. Nominativement », confie-t-elle, soulignant que « l’individu qui veut [l]’intimider et terroriser [sa] famille est très organisé, son coup de crayon assuré ».
Malgré la peur et l’incompréhension, Judith Godrèche, qui avait été punie suite à son discours aux César, refuse catégoriquement de céder.
Celle qui s’est érigée en figure de la lutte contre les violences sexuelles réaffirme son engagement avec une détermination intacte. « Nous, nous sommes là les unes pour les autres et nous ne nous tairons pas », conclut-elle, transformant une menace de plus en un appel collectif à la solidarité et à la résistance.