
La semaine n’a pas été des plus faciles pour Léa Salamé. En quelques jours, la journaliste a suscité la polémique sur France Inter, provoquant l’indignation, y compris chez une consœur.
Manuel Valls, l’ex premier ministre et candidat de la majorité présidentielle aux législatives, a été « insulté » par Jean-Pierre Pernaut dans son JT.
Le journaliste de la première reproche au politicien sa réaction dans la matinale de France Inter.
« Il faut apprendre à ne pas aboyer tout le temps », a-t-il commenté.
Cette séquence et cette réaction de Manuel Valls a été relayée par Quotidien sur son fil Twitter.
">20 mai 2017Stranger Jean-Pierre, nouvel épisode :
?? https://t.co/p7y8P9YvFo #Quotidien pic.twitter.com/Py39kFE5fP— Quotidien (@Qofficiel) https://twitter.com/Qofficiel/status/865901681350856704
En mars dernier, on le rappelle Jean-Pierre Pernaut a été épinglé par le CSA suite à ses propos sur les migrants, tenus dans le cadre de son JT en novembre dernier.
« Voilà, plus de place pour les sans-abri, mais en même temps les centres pour migrants continuent à ouvrir partout en France. Ouverture aujourd’hui d’un centre humanitaire pour héberger 400 hommes porte de la Chapelle à Paris, la mairie prévoit 50 à 80 arrivées par jour. Centre très provisoire pour les héberger quelques jours avant de les orienter ailleurs ! », avait-t-il lancé.
Ce coup de gueule, le journaliste vedette de TF1 l’avait déjà lancé sur les réseaux sociaux. Il dénonçait la construction d’un camp de migrants en région parisienne.
Sa grande crainte, c’est l’installation d’un « Calais bis » qui serait prévu « à deux pas du centre commercial Parly 2, à proximité du parc historique de Marly, et à 3 km du château de Versailles.
« Si ça se confirme, ce serait une hérésie en termes de sécurité pour les petites communes de la région », expliquait-t-il sur sa page Facebook.
Jean-Pierre Pernaut avait ensuite réitéré ses inquiétudes sur Twitter, s’attirant ainsi les feux des critiques.
Certains lui ont demandé s’il a déjà pris sa carte du Front National ?
Le CSA s’était aussi penché sur la question et avait rendu sa décision.
« Après examen de la séquence, le Conseil a regretté les propos tenus par le journaliste, estimant que ceux-ci étaient de nature à sous-entendre que les migrants seraient privilégiés par les autorités publiques par rapport aux personnes sans domicile fixe, avait annoncé cette autorité administrative dans un communiqué, relayé par Voici.
« ces propos pouvaient encourager un comportement discriminatoire », était-il indiqué.
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