Françoise Hardy, sa bataille contre la maladie évoquée chez Laurent Ruquier

– par Chloe B. Arieux
Françoise Hardy, sa bataille contre la maladie évoquée chez Laurent Ruquier

Françoise Hardy est l’invitée ce soir de ’On n’est pas couché’, l’émission hebdomadaire de Laurent Ruquier, où elle défendra son livre ’Avis non autorisé’, qui débarque en librairie.



La chanteuse de 71 ans reviendra évidemment sur sa peur de l’isolement à cause du cancer du système lymphatique, qui lui a été diagnostiqué il y a dix ans.
Elle en parlait déjà dans les colonnes de ’Madame Figaro’.

’C’est surtout depuis trois ans que mes symptômes se sont aggra­vés. J’ai aussi beau­coup de diffi­cul­tés à marcher. Je suis très isolée, très handi­ca­pée par la mala­die. Il y a des périodes où je ne peux abso­lu­ment voir personne et je ne peux pas sortir », confie celle qui a également parlé de cette maladie lors d’un entretien avec « Paris Match » où elle a évoqué « l’in­sup­por­table déchéance du corps ».

« Non seule­ment il fonc­tionne moins bien, mais il se déforme, dit-elle. À 71 ans, je suis telle­ment mal en point que j’ai perdu 7 kilos par rapport à mon poids de base, déjà très bas. Et il y a ce ventre énorme, on dirait que je suis encein­te ».

Sortir de son appar­te­ment parisien lui est devenu impos­sible.

’Les vieux tendent un miroir de la dégra­da­tion que nul n’a envie de saisir. Pour ne pas vivre cette exclu­sion, je reste seule, chez moi’, regrette-t-elle, avant d’évoquer la mort.

’Ma mère, qui avait la mala­die de Char­cot, a souhaité partir avant la fin terrible qui l’at­ten­dait. Elle a eu la chance d’avoir un prati­cien qui lui permette de s’éteindre en douceur. Je n’ai pas assisté à son départ. J’ai compris ce choix. Depuis ma jeunesse, je suis une farouche parti­sane du droit à mourir. Quand les gens souffrent trop, ils n’ont aucune envie de soins pallia­tifs. Ils veulent cesser de vivre », a-t-elle indiqué.